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Affichage des articles du 2006

On échange ?

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Au creux de notre excursion au pays de notre sexualité s’est glissée cette idée : l’échangisme. Pourquoi l’échangisme et pas le triolisme, ou même, la partouze ? Par souci d’égalité, tout d’abord (l’idée est de lui, perso, je ne compte pas tenir les comptes…). Pour aller doucement ensuite. Mais !! Malgré ce principe édicté, une autre idée qui flotte : le fantasme, en ce qui concerne monsieur, de se retrouver entre les bras de deux filles. Intention louable, contre laquelle je ne conçois d’élever aucune objection.

Corporellement parlant

Des fois, quand je ne peux plus parler, soit qu’il me manque des mots, soit que je manque de volonté, de courage, c’est mon corps qui me hurle dans les oreilles. Autrui n’entend rien, mais moi, je comprends mieux. Ce qui n’est pas totalement inutile. Je veux parler de ces étranges sensations qui surviennent parfois, toujours les mêmes, souvent dans des moments difficiles, ou pour le moins cruciaux. Au jour d’aujourd’hui, en ce qui me concerne, j’en reconnais au moins quatre, avec comme lieux d’expressions favoris, la gorge, les aisselles (?), les mâchoires…

L'indémoulable de Jean-François

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C’est avec stupeur que je le constate : je ne vous ai toujours pas fait part de cette divine recette, qui fait merveille très régulièrement… C’est un gâteau très spécial… Il est tout raplapla ? C’est normal. Il est impossible à démouler ? C’est normal aussi. Son nom ? L’Indémoulable de Jean-François .

Je veux

Je veux qu’il soit doux, mais qu’il me force un peu. Qu’il décide pour moi de ce qui me fera trembler de plaisir, et qu’il me laisse le faire comme je le fais bien. Qu’il me malmène avec tendresse, qu’il me saccage avec minutie, mesure et réflexion. Que ça sente la sueur, les hormones, le cul, que l’air soir lourd et gras, mais qu’il soit aussi chargé de soupirs légers, de poils aériens, de pensées romantiques, d’eau de mer, de cris de zoziaux, d’herbe et de vent.

Conjuguons-nous

Conjuguons-nous Mon lit corne Ronrornne, Mon matou Zalhem Frotteur de couenne, Mimisce-moi Lagarce-moi ! Débranche-nous, Cadastre-nous de remous, Arpentons nos corps, Sonde le à bras-le-for !

Les mots et les femmes - Marina Yaguello

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Voici l'extrait d'un petit livre d'une linguiste que je connaissais pour son excellent Alice au pays du langage , et à qui je viens de découvrir son versant féministe... Pratiquement seule parmi les théoriciens à dire JE dans ses ouvrages (ce qui est fortement déconseillé lorsque l'on veut donner une impression de rigueur), elle envisage la condition de la femme sous l'angle linguistique... C'est savoureux, et j'aurais aimé vous en mettre plus, mais je me contenterais de ce qui m'a le plus marquée, et appris, surtout. Je signale au lecteur que l'ouvrage commence à dater (1982), et que depuis sa sortie, les femmes ont bénéficié de quelques avancées... C'est d'autant plus intéressant que l'on voit par où nous sommes passées ! Évidemment, en tant qu'homme, vous pourrez vous insurger, et ne pas lire. je vous le conseille tout de même, c'est plein de bon sens, et surtout plus objectif qu'une vindicte féministe qui an

Le plus petit dénominateur commun

Les mecs, vous devez connaître plus particulièrement ce phénomène : celui de dépendre entièrement de votre partenaire, qui a moins souvent envie de faire l’amour que vous. Du coup, c’est toujours elle qui décide, en vertu de cette loi : le plus petit dénominateur commun. C’est elle, le plus petit dénominateur, c’est donc elle qui décide de la fréquence des câlins… Pas de chance. Je dis « les hommes », mais ça veut rien dire, hein, parce que des fois, ben c’est la fille qui a le plus gros appétit. Si, j’en suis la preuve super vivante. Et c’est donc l’homme qui se retrouve plus petit dénominateur commun, qui tient les rênes du coït… On me l’aurait dit il y encore pas si longtemps, je l’aurais pas cru. J’ai toujours été le plus petit dénominateur… Mais aujourd’hui, je me rends compte de ce que c’est, de vouloir et de ne pas pouvoir, de ne pas avoir… Ça complique tout en fait.

Les nuits d'une demoiselle - Colette Renard

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LES NUITS D'UNE DEMOISELLE (Colette RENARD) Que c'est bon d'être demoiselle Car le soir dans mon petit lit Quand l'étoile Vénus étincelle Quand doucement tombe la nuit

Au jardin

18H. Le soleil se fait moins mordant, il est rasant, c’est l’heure où c’est ton copain. C’est à cette heure-ci que je sors mon ptit short, un de tes vieux T-shirt, mes vieilles grolles, que j’empoigne la bêche, le râteau, la ptite binette que t’as dégoté exprès pour mes petites mains, et que je vais batifoler dans l’herbe folle et la terre molle.

Comment je suis devenue un homme

C’est lent, comme processus, insidieux. Complexe aussi. J'ai fait ce que j'ai pu pour être claire, concise et ordonnée tout au long de ce post. j'ai bien senti que j'ai failli. je peux pas mieux, au risque de foutre encore plus le bordel. Parce que l'édification de la libido d'un individu, d'une individue, même, c'est 'achement inconscient, tabou, intime, inconnue. Au début tu ne doutes pas que tu vas en pâtir, vu que ça te fait jouir, je veux dire. Et vu que ça t’ouvre l’appétit, que tu grossis, que tu ris, et tout. Ça a commencé en me rendant compte que j’étais une fille. Une jolie fille, même, vue de loin, et qu’une fille, ça a un corps de fille.

Soleil. Soleil. Soleil. Foin.

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Où nous trouvons une raison de plus de ne pas porter de soutien-gorge. Le cul calé comme il peut à l’arrière de l’andaineur (Andex PZ 420…), ça crapahute sec. Ça vous remplit les oreilles, ça vibre, ça secoue. Un truc de malade. Parcourir chaque mètre carré d’herbe coupée, en faire un petit tas bien joli, bien régulier, tout en longueur. Sous une chape de soleil de plomb.

J'ai la tête éperdue

J’ai la tête éperdue Mon épervier en rut ! Attention tu vas glisser Sur mon jus qu’a coulé Je m’retiens au lavabo Toi à mon dos Un qui dérape Et c’est la chute qui dégnape ! Les pantalons sur les chevilles Ca vous met l’équilibre en vrille… T’avais pas le temps, Soi-disant ?

Je n'ouvre pas les yeux

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Je n’ouvre pas les yeux. J’écoute. J’écoute sa respiration, j’écoute le matin. J’écoute ses bras qui me cherchent, son corps qui se tend vers moi. J’écoute sa peau qui m’effleure. J’écoute les draps qui s’éveillent eux aussi, qui se remplissent de nos mouvements nouvellement conscients. J’écoute le soleil entrer sans frapper, j’écoute la journée commencer.

Valériane

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Une recette de derrière les fagots pour un bain relaxant… Allez, aujourd’hui, la petite jeunette que je suis va vous donnez un truc de grand-mère, parce que ça faisait longtemps, parce que ça marche, j’en sors, et parce que j’en avais envie, c’est tout. Sortons les ptites tasses à thé, les napperons, chaussons nos charentaises, et causons Valériane. Officinale de son nom.

Boules de geisha

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« C’est joli C’est doux C’est beau C’est fort… C’est plein de couleurs… » C’est rose. Et violet. C’est rond. Avec des coins qui font du bien. Avec un imperceptible (pas à la vue, mais à vue de chatte) creux au milieu. Y’en a deux, donc. Une, puis deux.

Elles sont belles ces heures

Elles sont belles ces heures Elles sont belles Elles s’étirent Elles sont douces Ces heures de caresses Ces minutes vaporeuses Ce temps de narcose… Après la course au ciel Les cris qu’on soutire Mes jupes que tu trousses C’est enfin la promesse De longues minutes langoureuses Sous nos paupières closes…

Sodome

Dans tes mains au chaud Je fonds comme une noix Du beurre sur le dos L’oreille à ta voix Je perle de plaisir Au bord de l’éternuement Les tripes qui voudraient rire Comme si ça chatouille dedans Comme une envie de croquer De mordre à belles dents Dans un met qu’il faudrait sucer Apprécier doucement Comme le soleil dans la face Devant un putain de paysage Que même entre tes doigts ça passe Que tu peux juste gueuler de rage Comme une soif   qui taraude Sous un soleil de plomb Qu’on t’apporte de l’eau chaude Et une éponge pour gueuleton C’est comme le bouquet final Qui péterait dès le début Puis une fusée intersidérale Qui n’atterrirait plus C’est une faim quasi rassasiée Un gâteau encore dans le four C’est vouloir se gratter Et avoir les bras trop courts C’est s’exploser un bouton Ou péter en public Rentrer un cube dans un trou rond Ou avaler un bonbon qui se chique C’est vouloir mais ne pas pouvoir C’est être sur le po

Poilu

Mon crépu ! Lisse sous le dessus Puis plus que poilu, Ton dos hérissé, Ton ventre barbelé, Et tes épaules fourrées Appellent la dextre à Volu Comme le dos d’un matou moussu.

Matin

Matin C’est-y pas bon Petit patapon Ce soleil qui nous fait luire Tralalire ? Ca nous secoue les rêves Petite pâte à sève Nous tire les oreilles Poil à l’oseille ! J’l’ai pas entendu sonner Il a dû murmurer J’aurais bien laissé entrer le vent Si tu frissonnais pas tant Ca m’aurait fait voler les jupons Encore petit patapon ! « Tu fais l’andouille » Ca t’épouille Y a mille choses à faire Tralalère On les fera demain Poil dans la main.

Coïtus Impromptus

Coïtus impromptus Faut faire vite Nous dépiauter du bas Sortir ton vit Me tendre les deux bras Du plat de la main cambrer Humer la moquette Sur les pointes me monter Fourrer ta grosse bête Soubresauter d’une poigne forte Me juter sur le dos Dans l’encadrement de la porte Et partir au boulot.

Fringale

Ça creuse d’être creusée. Pis, globalement, j’ai tout le temps faim. Alors, à 2 heures du mat’, quand il m’a rendu les abdos et autres muscles utiles aussi fermes qu’il m’a attendri la chair du derrière (et du devant), je ne vous parle pas de la fringale qui m’assaille. D’habitude, je ramène sur la table de nuit tout ce qui m’est tombé sous la main en ouvrant placards et frigo. Cette fois, il fallait au moins la table de la cuisine. Je mets une casserole sur le feu, j’y vide une bouteille de lait. Je vais au plus rapide et satisfaisant, c’est-à-dire que je fais l’impasse sur le Chocolat Royal (deux rangées de chocolat à cuire par personne, plus une pour la casserole, à faire fondre dans le lait, ajoutez un sachet de sucre vanillé), et même sur le Van Houten, pour déverser même pas honteusement 5 cuillers de Grokouik au fond d’une large tasse. J’empoigne la brioche, ce qu’il reste de chocolat, le nutella, de la compote. J’hésite devant le pâté en croûte. Non, c’est pas

" Sapristi !

... comme je vais être belle ! » A peine levée, debout devant la glace, les mains écartant les pans de ma chemise matinale, je ne me lasse pas de me voir grossir.

Fondue

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Chacun sa nourriture spirituelle.   Certains s’abîment en prières, en travail, en musique, pourvu que les sens et la tête se remplissent. Toi, c’est mes tétons et les fraises tagada, la peau de mon ventre et la rondeur pointue de mon ptit cul. Si je pouvais tenir dans ta main, tu m’y ferais fondre, avant d’aller y croquer l’amande, la noisette, la petite noix qui reste entre tes doigts. Fondue Volu. Croquée.

El Desierto - Lhasa

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EL DESIERTO (Lhasa) He venido al desierto pa reirme de tu amor, ¡Que el desierto es más tierno y la espina besa mejor! Je suis venue dans ce désert pour rire de ton amour Car le désert est plus tendre et l'épine embrasse mieux He venido a este centro de la nada pa gritar, Que tú nunca mereciste lo que tanto quise dar... Je suis venue au centre du néant pour hurler Que tu n'as jamais mérité ce que j'ai tant voulu donner He venido yo corriendo, olvidándome de ti, ¡Dame un beso pajarillo no te asustes colibrí ! Je suis venue en courant... en t'oubliant Embrasse-moi oiseau... N'aie pas peur colibri He venido encendida al desierto pa quemar, Porque el alma prende fuego cuando deja de amar... Je suis venue enflammée dans ce désert pour brûler Car l'âme prend feu quand elle cesse d'aimer.

Décalés

Doucement, nous alternons nos vies. Lui me bourre la journée, moi je le quitte la nuit. On s'engueule sous le soleil, mais pas trop, que je puisse en profiter sous la lune. On pourrait casser (mais pourquoi je le dis, d'ailleurs ? parce que ça fait encore peur) ! Je lui ai dit. Pour sa vie. Qu'elle se ferait probablement (p... Volu) sans moi. Ça reste de l'ordre de la menace pour lui. Si je lui dis, c'est que je cherche à le faire réagir. Ça ne le fait pas réagir pour autant ! C'est vraiment ça le plus hallucinant : sa façon de tenir à moi, et celle, juste à côté, de m'ignorer superbement.

Le champ de naviots - Gaston Couté

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J'aime bien la fatigue de la vie, même si les grasses mat' me manquent un peu. Vi, finalement, le seul truc qui me rassure, c'est de me dire que je serais enfin utile. Plus qu'du feumier, à présent !

Lâche !

Je te le dirais pas. Un jour, tu comprendras, quand tu verras qu'il manque des meubles. Un ptit mot sur la table. Peut-être même pas. Ou alors je te dis rien, mais tu sais tout. Genre tu fouilles, et tu trouves. Ben oui, c'est ça de cacher. Ou encore, je te le dis, et on regarde ce que ça donne. Aucune solution n'est la plus simple. Dans tous les cas, il faudra que je te regarde dans les yeux à un moment donné.

L'Exclue - Alina Reyes

« Déçue par les hommes, les femmes et la société en général, qui tous m'avaient laissée sans emploi, je décidais d'en finir par une grande histoire d'amour avec moi-même. Partie sans laisser d'adresse, je m'installai au Luxor, rue de M.

La mer et la mariée

Ça fait comme une succession de vagues, comme la marée... Imperceptible si vous n'en faites pas partie... Contre mon dos, il ondule doucement, ses bras qui font le tour de mon ventre, pour se rejoindre entre mes jambes.... Sur les flancs, on tangue doucement, on froisse les draps avec patience.... La marée monte... dans mes reins, mon ventre... beaucoup plus haut en fait... jusqu'à la gorge.... Elle monte avec certitude, elle sait ce qu'elle veut cette grande surface tiède... elle lèche la plage, doucement, l'entame, gagne du terrain... du bout du bout, elle me remonte le vibration de plaisir jusqu'en haut du crâne. Fiché dans Volu, il s'arrime de ses mains sur mes hanches, et nous basculons solidement sur les genoux, pliés l'un dans l'autre.... Je le sens sur mon foie, mon estomac, qui lui laissent place... je le sens qui remonte tout ce qu'il peut, des ondes jusque dans les dents... le cerveau à la retourne, l'abdomen

Lorelei

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[Lorelei] « RRRgnnn, hou….arrgggggnnnn ! » La salière, la bouteille d’eau, les dessous de plats tombent les uns après les autres de la table de la cuisine : c’est ça que j’aime chez David, il est aussi sourd et aveugle à son environnement qu’un marteau-piqueur. Seulement, avec lui, c’est toujours trop court. Dans le salon, un jingle annonce la fin de la publicité, donc du coït qui nous occupe depuis deux minutes. Il termine, se rhabille, les yeux déjà happés par le petit écran.

Nombril

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Mon poids me préoccupe, c'est vrai, n'empêche que je m'aime quand même... Comme je l'ai dit il y a quelques posts de ça, notre corps, c'est tout c'qu'on a, c'est notre maison sur cette terre, la maison de notre esprit, la moindre des choses est d le bichonner... Certes, je trouve mes jambes un peu maigrichonnes, mes seins pas assez voluptueux etc... mais pas tous les jours... et puis c'est compensé par le fait que j'adorent mon ventre. C'est la partie de moi-même qui m'a causé le plus de tracas, mais c'est la plus belle... lisse, plein, doux, clair... les petites bosses de mes petits muscles... mes hanches, qui je trouve, se dessinent bien.... Je sais que la beauté est le premier truc qui passe avec le temps... alors faut en profiter tout de suite, j'ai pas peur de vieillir, mais c'est cool d'être jeune ! Après vérification auprès du bureau de censure (mon chéri, j'peux rien lui cacher...), je me laiss