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La Violette

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La Violette est comme l’Ail des Ours  : elle ne pousse que dans des endroits paradisiaques. Elle sur le talus, lui au bord de la rivière. Avec sa cousine la pensée, elle parsème les endroits frais et peu piétinés. Quand tu croises un tapis de Violette, elles t’enveloppent de leur parfum sucré… et puis tu essaies de renifler le vent, pour le trouver, mais l’odeur s’est envolée ! C’est la légendaire et impalpable timidité de la Violette : à peine senti, son parfum vous échappe. Timidité, mon œil ! C’est de l’effronterie oui ! Fleur trop délicate dont on ne peut extraire véritablement le parfum, elle nous fait en sus l’affront de bloquer les récepteurs de notre odorat ! Elle a une autre caractéristique : elle aime bien faire l’amour toute seule.

Ail des ours

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Avec le printemps surgit l’ail de ours,  allium ursinum , ail sauvage pour les amis.

Marmite norvégienne

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Nous connaissons tous l’omelette norvégienne, la roulette russe et la brouette suédoise, mais connaissez-vous la cocotte qui vient du froid ? Le concept est à la mode, aujourd'hui et à chaque fois que la disette et les restrictions se sont fait sentir : économiser. L’idée : bourrer n’importe quel contenant avec n’importe quel matériau à peu près isolant pour le transformer en four-thermos à la dimension de vos casseroles.

Cuisine à la fleur de Sureau

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Chez nous, c’est le temps des Sureaux, de leurs fleurs douces et sucrées, au parfum aussi subtil qu’une eau de Rose ou de fleur d’Oranger. Ces fleurs sont comestibles, et tout à fait délicieuses. On les cueille toutes belles, toutes fraîches, et on peut confectionner, avec leur aide, des desserts fabuleux. En voici deux. Dans les deux cas, les fleurs de Sureau peuvent être remplacées par des fleurs d’Acacia (le vrai, pas le Robinier, qui est toxique !), mais honnêtement, il est difficile d’en trouver ailleurs que sous les tropiques.

Crêpes Kiwi-douceur

On a bien mangerbouger toute la semaine, pas trop gras, pas trop sucré, pas trop salé, c’est bien, mais aujourd’hui, on est dimanche. Pour se remettre du régime de la semaine, je vous propose la chose la plus douce, la plus légère, et en même temps, la plus nourrissante qui soit en ce bas monde… Ce soir, il nous faut un goûter dinatoire et sa CRÊPE KIWI-DOUCEUR . (4 à 6 personnes) Pour les crêpes  -  15 minutes de préparation + 1 à 2 heures de repos 600 ml de lait 6 œufs 250 gr de farine 50 gr de beurre 2 c. à s. de sucre roux (+ 1 louche d’eau pour délayer juste avant la cuisson) + tout ce que vous trouverez dans vos placards pour égayer le tout : pâtes à tartiner, sucre blanc/roux/complet/glace, sirop d’érable, caramel au beurre salé, confiture et ainsi de suite.

La gourmandise

(ou  Le pâté de sanglier et moi ) Ça a une tronche de pâté de sable raté à la terre, c’est vrai que ça ne présente pas bien, mais dans une assiette à côté d’une feuille de salade, moi je me régale déjà. La consistance est tendre (c’est encore meilleur chaud, votre tranche est luisante de lipides fondues) mais c’est comme le foie gras : ça ne se tartine pas. On appelle ça du pâté à cause de la méthode de fabrication, mais dans ce cas-là, vous mâchez surclassé. Un long feu d’artifice.

L'indémoulable de Jean-François

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C’est avec stupeur que je le constate : je ne vous ai toujours pas fait part de cette divine recette, qui fait merveille très régulièrement… C’est un gâteau très spécial… Il est tout raplapla ? C’est normal. Il est impossible à démouler ? C’est normal aussi. Son nom ? L’Indémoulable de Jean-François .

Fringale

Ça creuse d’être creusée. Pis, globalement, j’ai tout le temps faim. Alors, à 2 heures du mat’, quand il m’a rendu les abdos et autres muscles utiles aussi fermes qu’il m’a attendri la chair du derrière (et du devant), je ne vous parle pas de la fringale qui m’assaille. D’habitude, je ramène sur la table de nuit tout ce qui m’est tombé sous la main en ouvrant placards et frigo. Cette fois, il fallait au moins la table de la cuisine. Je mets une casserole sur le feu, j’y vide une bouteille de lait. Je vais au plus rapide et satisfaisant, c’est-à-dire que je fais l’impasse sur le Chocolat Royal (deux rangées de chocolat à cuire par personne, plus une pour la casserole, à faire fondre dans le lait, ajoutez un sachet de sucre vanillé), et même sur le Van Houten, pour déverser même pas honteusement 5 cuillers de Grokouik au fond d’une large tasse. J’empoigne la brioche, ce qu’il reste de chocolat, le nutella, de la compote. J’hésite devant le pâté en croûte. Non, c’est pas ...