L'indémoulable de Jean-François
C’est avec stupeur que je le constate : je ne vous ai
toujours pas fait part de cette divine recette, qui fait merveille très
régulièrement…
Il
est tout raplapla ? C’est normal.
Il
est impossible à démouler ? C’est normal aussi.
Pour
la seconde partie de son titre, ne me demandez pas, je ne sais pas.Je
le fait régulièrement, parce que mon Graindorge et moi, ça nous rend gaga… ça
fond, c’est fort (n’hésitez pas à mettre plus de chocolat que ce que préconise
la recette !), mais jamais, jamais, je n’ai obtenu deux fois la même
chose. Je n’y vois qu’une explication : la recette ne mentionne pas la
température du four, et je fais un peu n’importe quoi à chaque fois. Variez en
plus la qualité du chocolat (noir ou lait), et vous changerez tout du tout au
tout…
Sachez
qu’il est meilleur pas trop cuit… attention, c’est à se damner… pas un gramme
de farine pour venir tout gâcher… pur péché, si vous voulez…
Pour
l’anecdote… on ne l’appelle plus « l’Indémoulable », mais
« l’Indécrottable »… vous comprendrez vite…
Cette
recette est tirée du Ô combien merveilleux « Je veux du chocolat ! » de Trish Deseine, petit trésor de gourmandise, simple et
ingénieux, sans prise de tête. Je le recommande à absolument tous les
chocomaniaks !
D'ailleurs, c'est notre gâteau en couverture...
Faites
fondre 250g de beurre dans 250g (ou plus !!!) de chocolat à cuire, au
micro-onde ou au bain-marie (je le fais l’un dans l’autre, tout bêtement dans
une casserole sur le gaz, veillez simplement à ne pas cuire le chocolat, donc
très petit feu !).
Battez
6 jaunes d’œufs dans 250g de sucre, jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
Mélangez
les deux préparations.
Montez
les 6 blancs en neige et incorporez-les délicatement au mélange chocolaté.
Versez
dans un moule et faites cuire 20 mn (je fais préalablement chauffer mon four à 200°C, mais peut-être que
d’autres essais de température serait judicieux..).
Le
gâteau va monter… puis retomber.
Ne
tentez pas de démouler : mangez directement dans le plat, ou servez tant
bien que mal des parts…
Je
vous souhaite une sauvage dégustation.
Dommage que vous ne racontiez pas la légende de ce gâteau, elle est si mignonne.
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