Le plus petit dénominateur commun




Les mecs, vous devez connaître plus particulièrement ce phénomène : celui de dépendre entièrement de votre partenaire, qui a moins souvent envie de faire l’amour que vous. Du coup, c’est toujours elle qui décide, en vertu de cette loi : le plus petit dénominateur commun. C’est elle, le plus petit dénominateur, c’est donc elle qui décide de la fréquence des câlins…



Pas de chance.


Je dis « les hommes », mais ça veut rien dire, hein, parce que des fois, ben c’est la fille qui a le plus gros appétit. Si, j’en suis la preuve super vivante. Et c’est donc l’homme qui se retrouve plus petit dénominateur commun, qui tient les rênes du coït…

On me l’aurait dit il y encore pas si longtemps, je l’aurais pas cru. J’ai toujours été le plus petit dénominateur… Mais aujourd’hui, je me rends compte de ce que c’est, de vouloir et de ne pas pouvoir, de ne pas avoir…

Ça complique tout en fait.


Parce que tu te dis : « Là, si je le chauffe, ça va peut-être l’embêter » (alors que souvent, ça ne l’embête pas, en fait…), et alors tu ranges ton désir, et ça fait mal dans le ventre. Ou alors, tu te dis encore « Bon, faut que ça vienne de lui, je vais lui faire comprendre que j’ai pas trop envie, mais que ce serait l’idéal qu’il ait envie aussi ». Evidemment, vous n’arrivez pas à faire comprendre quoi que ce soit, soit vous n’avez pas assez fait comprendre que vous avez envie de lui, soit vous vous l’êtes trop joué « vas-y, désire moi pour que je réagisse ». Finalement, vous avez fait comprendre l’inverse de ce que vous voulez, et résultat, votre partenaire se branle dans son coin, se dégonflant cette érection inespérée…

« Je lui dis ? Je le chauffe ? Non, je vais le laisser faire. Bon, il se dépêche ? Ah ben non, jcrois qu’il a pas envie. Bon, j’ai qu’à lui dire que moi non plus, comme ça je passe pas pour la grosse cochonne de service et je le fais pas complexer. Ah mais merde, il avait envie en fait… ! »

Durdur. Mais je pourrais y passer mon temps, aussi… Je me prive de le toucher, je le laisse plus faire, je prends moins les devants depuis que j’ai plus envie que lui, ce qui est idiot, non ?

Alors voila, va falloir assumer d’être une cochonne, et me conduire… en homme ?
Non, je m’y vois pas.

Qu’une solution, non quelques unes en fait : me rendre disponible. Minauder, un peu plus. Et m’exprimer, tellement mieux, si possible.



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