Poilu
Mon
crépu !
Lisse sous
le dessus
Puis plus
que poilu,
Ton dos
hérissé,
Ton ventre
barbelé,
Et tes
épaules fourrées
Appellent la
dextre à Volu
Comme le dos
d’un matou moussu.
Mon
velu !
Ça caresse
sans y penser
Ça effleure
sans efforcer
Ça chatouille sans m’échapper !
La chaleur
sous ce duvet
S’amplifie
de tes follets,
Tient au
doux mes mollets.
Tu crisses
sous la main
Mon
câlin !
Du revers
j’en fourrage le crin,
Ton épiderme
matelassé,
Eparsifié,
clairsemé
Ou
intensément densifié.
J’y perds
mes doigts
Et les
retrouve un peu plus bas,
Les égare
une nouvelle fois
Mon
toisonné !
Pour les
surprendre enserrés
Dans tes
boucles compactées.
Sillonné,
duveteux,
Matelassé,
pelucheux,
J’y mets mes
pieds, mon nez, mes yeux ;
Ton
épaisseur à caresser
Se laisse
follement rebrousser
Mon
fouillé !
Ça s’effleure de la joue,
Ça se cajole
de bout en bout
Tellement
c’est doux.
Que de
fourrure à farfouiller !
J’en
désordonne l’affilée
Je tisse
sans m’ennuyer
Je peigne,
décrigne, trie
Mon
fourni !
Je démêle à
l’infini
Ta barbe
dressée,
Tes joues
encolliées,
Ta nuque
enrobée,
Puis ton
torse touffu,
Ton ventre
pelu,
Enfin tes
jambes toutes drues
Mon
pelagé !
Que vive ta
crinière étalée
Et ta soie
échevelée.
Et c'est de l'Amant du moment cette belle Prouesse échevelée....?
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