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Affichage des articles du juin, 2023

Rhapsodie Hongroise n°2 – Franz Liszt

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Il y a du nouveau dans la vie de Volu… Une grosse rivière en crue qui charrie des mots, des sons, des idées ramassés sur des territoires jamais explorés de moi. Aujourd’hui on fait (encore) une pause dans mes lectures sociologiques pour se laisser tenter par 8 minutes de folie joyeuse, avec la Rhapsodie Hongroise n°2 de Franz Liszt , une bonne occasion de dépoussiérer des vieux trucs. Oui, on va parler de musique classique, cet énorme morceau d’humanité qui accompagne nos vies sans que l’on s’en rende vraiment compte. Comme à peu près tout le monde, je m’y suis rarement intéressé, c’est trop étrange, différent, hermétique. On va y entrer par le côté ludique, le familier. Pour commencer, on peut se pencher sur l’amusant Point Culture de LinksTheSun puis aborder les œuvres les unes après les autres, parmi celles qui nous parlent et nous plaisent, même si on n’y connait rien.  

La colonialité du genre - María Lugones

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Une de mes premières lectures – avant même Françoise Vergès mais ça m’a paru pertinent de présenter les textes dans cet ordre – a été la découverte des théories de María Lugones . Le continent sud-américain a été la source d’une intense pensée sur la colonialisation, la racialisation et le féminisme, il sera ici notamment question d’ Aníbal Quijano , qui a développé la notion de colonialité du pouvoir, que nous avons vue la semaine dernière .

La colonialité du pouvoir - Aníbal Quijano

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Quand j’ai commencé à ouvrir des bouquins – sur les conseils de mon sociologue préféré – je suis tombé dès le départ sur les travaux de penseurs et penseuses sud-américain·es, qui ont été très acti·ves sur la question du féminisme, de la colonisation et du système capitaliste. En fait, il n’a pas fallu longtemps pour que mes questions sur le féminisme ne m’amènent sur le terrain de la colonisation. La manière dont la société occidentale traite la question du genre a tout à voir avec la manière dont elle traite la question de la race, qu’elle a élaboré à l’occasion de la colonisation et la mise en sujétion, à des degrés variés, tout ce qui n’était pas blanc. Aujourd’hui, on va parler de colonialité du pouvoir.