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Affichage des articles du 2012

Pandora

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Je vous présente Pandora. La vraie, ni bleue ni luisante. Je ne suis pas historienne, ni peintre, ni croyante, par contre, j’ai eu un long dada : l’histoire des religions. J’avoue que ma pauvre passoire de tête en a délesté un max, mais il m’en reste le plaisir… Les religions antiques sont particulièrement intéressantes, parce que peu embarrassées, encore, par la bienséance et la politesse des mœurs. Disons-le, les mythologies grecquo-latines, c’est du commérage au jus de boyaux. Je ne vais pas vous faire le topo de qui créa quoi avec l’aide de qui, qui coucha avec qui et avec quoi, non, ce serait vraiment compliqué, parce qu’ils se la mettent tous, les uns, les autres, en long, en large, et en travers. Souvent, on raconte par épisodes. Comme si c’était fait pour, genre. Et comme, encore, un fait exprès, ces épisodes nous sont souvent parvenus illustrés par les grands maîtres de la peinture. Vous l'aurez compris : interlude artistique. N’y connaissant pa

Triangle du feu

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  « Mademoiselle Volu, puisque vous comparez le sexe au feu, trouvez-moi les trois éléments indispensables au triangle du sexe. Les deux qui rigolent au fond, c'est valable pour vous aussi ! Et on copie pas sur son voisin. »

Titoune et Tantine

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  BO : chœur de l’armée rouge, sainte nuit TITOUNE ET TANTINE (Conte de Noël grivois et givré) Il fait bientôt nuit, une maigre bougie et un poste de télévision éclairent un intérieur inexistant. Une chaise à bascule avec une vieille dedans, Tantine, et une petite fille, Titoune, qui regarde la télévision assise à côté d’elle.

Coton

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Arrêtez vos conneries, on va parler de choses de fille. Une fois, dans cette catégorie, je vous expliquais qu’un seul produit les valait tous (l’huile)  en vous déconseillant d’acheter des cosmétiques, aujourd’hui, je vais vous expliquer qu’en plus, pour ce faire, vous n’avez pas besoin de coton. Le coton, d’abord, c’est cher. Même en sachet vrac. Mais le pire, c’est quand même les « demake up » (une autre fois, j’expliquerai que je ne me maquille pas…), prédécoupés, calibrés, des fois bios même. Son exploitation est polluante, son traitement pour le rendre blanc et doux, je vous raconte pas. Mais la vraie vérité, c’est que je dois faire 30 km pour pouvoir en acheter. Comme je suis une maîtresse de maison assez moyenne, j’en manque tout le temps. Avant, quand ma fille est née, j’en utilisais des quantités monstrueuses. Et puis un jour, bêtement, j’ai acheté dans mon magasin préféré un rond de démaquillage. C’est juste deux épaisseurs de coton-éponge cousues l’une

I have a dream

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Sortez les crins-crins, le sucre glace et les plumes de paon, je vais buller un Aya Vedrim. L’Aya Vedrim est une forme de sorcellerie que ma mère m’a enseignée. Elle ne consiste pas au chargement d’un mauvais sort sur le dos d’un pauvre hère qui le mériterait bien, ni en la lecture du futur dans la hure (groin de porc), mais en l’érection d’un espoir si dur, si fort, que personne ne l’entamera. D’autres l’appelle la méthode Coué, d’autres encore, les cyniques, naïveté. Je réponds à la question d’hier  : c’est quoi le père, ils sont où les hommes ? Aya Vedrim.

La place de l'homme, la part des femmes

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Pour saluer son arrivée dans ma boîte (de réception), je lui ai dit que la communication était probablement (je n’ai pas dû mettre le probablement) mère de la réussite conjugale. Il m’a répondu en me demandant, dans ce cas, qui en était le père. Je lui ai dit que j’allais réfléchir. La diversité des facettes de la question me pose un peu le cul par terre. Je sais pas par où commencer. S’il faut dire quelle place l’homme doit prendre dans un couple, vous m’en collez une bonne. C’est fortuitement la question que l’on se pose actuellement en comité conjugal (Bon anniversaire, Graindorge…). S’il faut chercher une seconde qualité propre à faire avancer un couple dans le bon sens, je donnerai ensuite l’honnêteté, dans le sens de probité. Elle va bien avec la première, non ? Mais c’est mon affreuse habitude de répéter que d’être gentil c’est mieux que d’être méchant. Ce post est typique de ceux qui n’entraînent aucun commentaire. C’est peut-être mieux, si ça

Bashõ

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Le Conte chaud et doux des Chaudoudoux - Claude Steiner

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Encore un petit conte… une histoire sur les ravages de la jalousie, que ma maman nous lisait quand nous étions petits… On peut remplacer "Chaudoudoux" par "amour", pour bien comprendre. LE CONTE CHAUD ET DOUX DES CHAUDOUDOUX (Claude Steiner, 1984) Il était une fois, dans des temps très anciens, des gens qui vivaient très heureux. Ils s'appelaient Timothée et Marguerite et avaient deux enfants, Charlotte et Valentin. Ils étaient très heureux et avaient beaucoup d'amis. Pour comprendre à quel point ils étaient heureux, il faut savoir comment on vivait à cette époque là.

Salutation au Soleil

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Des cendres

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Et voilà, une fois de plus, ça a fini par arriver. Novembre s’est bien défendu, mais décembre est bel et bien là, avec son manteau-de-neige sur nos épaules. Tous les mois sont passés, on a pris chaque semaine et chaque jour dans la gueule, le dernier outrage est sur nous : décembre. On va achever l’année sous peu, blanche, agonisante, morte. Je suis un peu triste aujourd’hui. J’ai mes règles ( ?).

La gourmandise

(ou  Le pâté de sanglier et moi ) Ça a une tronche de pâté de sable raté à la terre, c’est vrai que ça ne présente pas bien, mais dans une assiette à côté d’une feuille de salade, moi je me régale déjà. La consistance est tendre (c’est encore meilleur chaud, votre tranche est luisante de lipides fondues) mais c’est comme le foie gras : ça ne se tartine pas. On appelle ça du pâté à cause de la méthode de fabrication, mais dans ce cas-là, vous mâchez surclassé. Un long feu d’artifice.

Méditation de la Bienveillance

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A répéter quatre fois... ... la première fois, pour se la chuchoter à soi... ... la deuxième pour l'offrir à quelqu'un ou quelqu'une que l'on aime beaucoup, beaucoup, beaucoup... ... la troisième, c'est pour une personne envers qui nos relations sont neutres... ... et la dernière, avec toute la bienveillance dont nous sommes capable, pour une personne avec qui nous sommes en conflit.

Dessous

J’aime être à l’aise. C’est pour ça que je choisis bien mes escarpins, que je mets des brassières, et des petites culottes en coton. Oh, j’ai comme tout le monde une panoplie de trucs en synthétique … que j’ai bien de la peine à garder plus de quelques heures. C’est fait pour être enlevé, alors je m’en prive pas. Mais les jours normaux, où je vais gagner le pain de ce jour, ben c’est plus souvent Petit Bateau. Ils en font de très bien. Sauf que… sauf que les Jules et les maris, ils veulent une femme lascive et désirable, avec des dentelles et des ptits nœuds, et surtout, surtout, les Jules et les maris, ils souffrent trop de voir l’élastique de la petite culotte creuser le fessier conjugal. Les Jules, ils veulent des tangas. Des strings ! Il veulent des couleurs qui ne passent pas à la machine et des textures fermes, c’est comme ça. Ils veulent des trucs qu’on devine mais qui ne dépassent pas en faisant des plis grotesques au-dessus de la ceinture de nos tailles basse

Velours

Je te caresse avec le doigt pour effleurer le grain de ta peau, d’un doigt aussi léger qu’un atterrissage de coccinelle. Je sais que c’est bon quand moi aussi ça me chatouille la pulpe. Je ressens la caresse que je te donne, sinueuse, longue et sans fin juste au bout de mon index. La peau fine de ton cou, velue de ton épaule, le moelleux de tes flancs. Je te caresse avec la bouche là où mon doigt a préféré passer, là où il s’est arrêté. Je n’ouvre pas les lèvres pour t’effleurer de leur ourlet. Je les entrouvre pour picorer et exhaler doucement du chaud à ta surface. Je pioute quelques bisous, j’aspire ton odeur. Je laisse enfin sortir ma langue pour te goûter et te mouiller. J’imagine que ça te fait froid, je sens que tu es chaud. Je te mords. Je te caresse avec le nez, le bout tout frais. Avec tout mon visage, je hume ta nuque, qui a l’odeur la plus fine, la plus douce, la plus calme de tout ton corps. La plus familière. Tes aisselles toujours fraîches et douces. Tes poils

Rodéo

J’ai pris sa cuisse à pleines mains et nous sur le flanc, moi à cheval sur sa jambe, on a cavalé. Moi je voulais juste dormir. Je peux lui proposer qu’il baise sans moi, ça ne le dérange pas un instant. Je crois qu’il me baiserait morte tellement il aime me baiser. En ce moment, on fait des concours de taille de dignité (à celui qui se drape le mieux dedans), il perd, là, non ?

Gorgeous

Je papillonne. D’abord parce que je me sens encore tellement épuisée que la simple idée de sortir de chez moi m’est parfois désagréable. Plein le dos, chaque muscle douloureux, et une irrépressible envie de dormir, dormir, dormir. Je papillonne donc depuis chez moi.

Farouche

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Ouaip, j’ai deux facettes : le devant et le derrière. En général (à la majorité absolue du temps : une seconde sur deux plus une ou deux qui traînent), je suis comme autrui : je présente le devant. La vitrine, le plus glam, le plus chouette, le plus tout. Je m’habille élégante avec une touche de sexy dans les plis de sobriété. Je ne me maquille pas, ou peu (l’envie m’est passée quand celle de mon crâne d’avoir des cheveux). Je suis consensuelle : ma principale préoccupation est de ne manquer à aucun de mes devoirs. L’injustice me pèse, la violence me tétanise, je ne suis que bonté et bienveillance. Je suis loyale et bonne amie, je fais ma B.A. quotidienne et presque ma prière du matin (amen). Je suis serviable, souriante, altruiste et polie, je mange même mes légumes. Oui monsieur. Ça, c’est en deçà du point d’ébullition, qui n’a jamais pu être déterminé scientifiquement. C’est plus comme un fusible qui saute que de l’eau qui fait de jolies petites bulles. C’est de l’é

L'oisiveté

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Oisiveté : art de vivre comme un oiseau. L’oisiveté, mère de tous les vices ? Sous-entendriez-vous que les gens occupés sont vertueux ? Pensez-vous vraiment que boire, manger, baiser, soient des vices ? Ne sont-ce pas (j’ai un peu de culture) des imprécations de préchi-prêcheurs pour faire taire, travailler et marcher droit la gueuserie, lancées sur des échines courbées en un temps où la bêtise et l’ignorance, le mépris, la violence faisaient office de cadre de vie ? Je me marre, je me gausse, je ris tout jaune. Moi, je vois que ceux qui se sont levés tôt n’ont pas manqué, en effet, de décider que le monde leur appartenait. Qu’ils se sont occupés à tout l’abîmer. Que ces gens-là volent, violent, exploitent, tuent et mentent, et même pour certains, toute la journée ! S’il y avait une poignée de péchés à absolument retenir, pour moi, ce serait ceux-là. Quant aux vices… Rendons plus subtil le débat : je pense que ça n’a pas d’heure pou

Des hordes d'arbres - Vénus Khoury-Ghata

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Des hordes d'arbres aux noms imprononçables se déversaient sur nos faubourgs Au déclin des saisons Entraient en collision avec les nôtres devenus herbeux à force de méditation Humilis au pied bot drapé dans manteau emprunté au loup Quercus aux tympans percés par oiseaux récriminateurs Oléastre noir des sécrétions des cimetières Nous les attendions avec bâtons haches et chiens mangeurs d'écorce Nos veuves les pourchassaient de leurs aboiements La lune leur lançait son trop plein de pierres et d'étincelles Ils repartaient sans avoir écarté le sillon d'amour d'une seule rose Sans avoir touché la nuque velue d'un seul chèvrefeuille Ou montré les blessures de leurs genoux au hêtre guérisseur Reculaient jusqu'au fleuve où vider leurs poches remplies de hannetons

Raoul Vaneigem

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« Une société qui n’a d’autre réponse à la misère que le clientélisme, la charité et la combine est une société mafieuse » Mon apolitisme est notoire, je me cantonne à une philosophie de vie qui fait aussi bien l’affaire quand il s’agit d’ouvrir ma gueule, moi aussi. Depuis toujours, la vie politique française ne m’évoque que navrance, mais depuis quelques mois, je m’attache à répondre aux questions auxquelles il faut bien répondre, tout de même. J’avais commencé  ici, avec ce petit plébiscite pour une vie plus sobre ( Je suis POUR ) . Ce petit texte qui suit,  daté de 1995 , résume l’évolution et le fond de ma pensée. Il n’apporte pas de solution pratique en ces lignes, mais l’ouvrage dont il est extrait est destiné à appeler à une réforme… de l’école. Tout se jouera dans l’éducation, parce que ce qu’il faut combattre, ce sont nos habitudes, nos vilaines habitudes de petits blancs occidentaux.  Vaneigem  conjure chacun de nous à la raison : vivons 

La Princesse au Petit Pois

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Un conte traditionnel que je sers partout où je passe. Parce que je l'aime bien. Voilà tout. Bonne lecture ! Il y avait une fois un prince qui voulait épouser une princesse, mais une vraie princesse, une parfaitement véritable princesse. Il avait parcouru le monde en tous sens pour trouver une fiancée qui répondît à ses vœux, mais il n’y avait pas réussi. Il y avait toujours quelque chose ; un je-ne-sais-quoi qui n’allait pas. Pourtant, des princesses, ce n’était pas ce qui manquait de par le monde, on en trouvait à chaque pas ; mais comment savoir si c’étaient de vraies, véritables princesses ? Il manquait toujours une preuve irréfutable. Il rentra donc au palais de son père, déconfit et bien triste, et désirant toujours ardemment dénicher sa princesse véritable. Un soir se déchaîna un horrible mauvais temps, on eut dit que tous les diables s’étaient mis en frais. Il tonnait, il ventait, il pleuvait à ne pas mettre un chien dehors. Tout à coup, on en

Lost in translation

Voilà. Volu et Graindorge sont dans le mur. Le mépris, l’incompréhension, la lassitude ont pris le dessus. Évidemment, mettre à mort notre mariage, ça nous emmerde, nous ne parvenons pas à renoncer, ni à nous, ni à l’autre, ni à soi. Désaccords trop essentiels, besoins d’intégrité trop absolus. Des mots qu’on n’aurait pas dû dire, des choses qu’on n’aurait pas dû faire. Le sentiment d’injustice, aussi.  Je ne vivrais pas à tes côtés en te trompant, même si tu me le demandais, précisément parce que je t’aime.

Tirer

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Trois semaines que j'ai pas tiré. Forcément, ça me manque. Entre la Mimi Cracra qui fait des siennes et les aléas de la garde d’enfant, j’ai pas rejoint mon club de tir depuis trop de lustres. Plus fort que le yoga , meilleur que Juvamine , ça me fout autant de G qu’une séance de jambes en l’air en parachute . Genre.

Ma gynéco, mes condylomes et moi

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Convaincue que je ne dois rien vous épargner, vous y aurez droit, à la visite chez le gynéco. Combien d’entre vous, messieurs, ont rêvé de chausser leur gant de latex chaque matin pour tâter du vagin et palper des seins toutes la journée ? Bah, nous n’aurions eu aucune chance de nous croiser, je prends soin de me faire suivre uniquement par des gynécos qui ont, comme moi, un utérus.

Soin des mains

N’étant pas née dans un pot de Nivea, j’ai une approche de la cosmétique qui me fait parfois traitée de rebouteuse. Mais fichtre, on s’en foutre. Je me contenterais du résultat : je suis douoUOuce… Je vous garantis les meilleures performances, pour un minimum de temps… et un certain budget. À vous de voir. J’aime pas compter. Mais il faut s’équiper de quelques bouquins (ou de ce blog, eh ! gratis !), démarcher quelques magasins bios et assurer le mélange des matières premières, qui ne se fera pas tout seul. Après, ça roule pour les six mois à venir, délai au-delà duquel votre production sentira le rance. J’ai une panoplie assez courte, mais qui demande un peu de techniques et de connaissances, qu’on acquiert vite, je vous rassure. J’aime pas y passer un temps monstre, mais il y a deux-trois trucs que j’aime bien. Comme entretenir mes mains. C’est beau des belles mains, non ? Sauf que, quand on a une vie de paysanne périurbaine, on fait plein

Soin de la peau

Encore des trucs de fiiiiiiilles ? Des trucs de oufs que même ma grand-mère n’osait pas faire ? Allez, on passe aux soins de votre interface : la peau.

New Deal

Il n’est pas tout à fait tout-beau-tout-neuf parce qu’on en a chié et que ça fait quelques jours maintenant, mais je crois que le gros est derrière nous. Ça a été d’un coup, maintenant, tout de suite. J’ai la hantise d’être piégée, de me sentir entravée, et je veux, aussi, profiter de tout ce que la vie peut offrir. J’ai aussi la hantise de dépasser les bornes, de faire des conneries plus grosses que moi. Graindorge et Volu sont deux êtres très distincts, nous avons découvert que les aspirations de l’un pouvaient sérieusement ébranler l’autre, et ne croyez pas que je ne parle que de moi… Depuis le début, nous formons un couple qui carbure à l’essence des choses, avec sensibilité, réactivité. Je sais bien qu’il voudrait vivre dans une tanière avec maman ourse, mais moi, je ne suis jamais apaisée. Jamais tranquille. Je vais, je vais, je reviens, je reviens (voir Cycles …)

MST

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Illustrations Keith Haring Pour Merde chopée on n’SaiT-où. Des fois on sait. Mais des fois, on sait pas. Avec Graindorge, par exemple, on a fait connaissance avec un papillomavirus qu’on ne se souvient pas avoir invité. Les papillomavirus , un nom charmant je trouve, sont une vaste, vaste famille. Ils sont nombreux, communs, répandus sur chaque main, ou presque, que vous serrerez aujourd’hui. 95% d’entre nous en transportent, dès lors que vous avez une vie sexuelle. La multiplication des partenaires accentuent vos risques de les croiser mais aussi de les exprimer si vous les portez. Vous n’êtes pas sensé ignorer que la flore féminine n’aime pas, elle, le changement.

Cycles

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Un thème qui m’est cher. Le cycle est le principe même de la vie, du temps, de tout. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. C’est la seule chose qui puisse me consoler de mourir : je nourrirai des asticots, quoi qu’il advienne, et je deviendrai un caca d’asticot, un bout d’humus, un grumeau de terre, riche en sels minéraux pour activer les cycles de vie d’une plante poussée par là, elle me suera sous forme d’eau ou de CO 2 , je visiterai encore la terre ou enfin le ciel, et puis, si je continue bien sans me fatiguer cette fois, je deviendrai un bout d’étoile, c’est sûr. En attendant, je cycle , encore et toujours. Synonymes, à utiliser sans modération au fil de ce post pour remplacer ce verbe qui n’existe pas : tourner, virer, faire des ronds, virevolter, danser, valser, pivoter, braquer, aller et venir, contourner, pirouetter, faire des tours sur soi-même, prendre la tangente, tourbillonner, évoluer, changer, circuler circulairement, repartir de zé

Anatomie féminine

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Hop, petites révisions avant de passer aux choses sérieuses.  Vous connaissez mon amour de la connaissance, ma curiosité sans borne pour le vivant. Un post qui joint tout cela, pour ceux qui ont oublié ou qui n'ont jamais su. J'aime bien ces vieux dessins... Organes génitaux internes de la femme (1) J’ose espérer que ça n’apprend rien à personne.

Misandrie

Eh ben oui, comme la misogynie, la haine des femmes et la misanthropie, la haine de l’Homme. La misandrie, la haine de l’homme. La haine est un mot un peu fort mais notre langue est ainsi faite qu’entre aimer et haïr, il n’y a que des mots branlants, type désamour ou détestation. Mettons aversion.

Fiat Lux

Sur l’écran de Graindorge, en allumant l’ordi ce matin, il y avait ça. Je vous laisse prendre l’ampleur de notre désaccord. Il a tendance à croire que je cherche de nouveaux maris pas trop chiants. J’ai tendance à penser qu’il cherche un mouchoir jetable. Je bondis à chaque ligne bien sûr, mais nous ne devons pas nous disputer. Alors je mets ça là, parce que ça fait largement partie du débat. Je lui ai juste demandé d’éclaircir quelques points et d’expliquer son titre, l’impression d’être dans l’ombre ? Il répète souvent qu’il ne veut pas avoir à hurler avec la meute (il parle de vous messieurs). Il confirme. Fiat Lux Je ne suis pas qu’un libidineux concupiscent, mais aussi un être de sentiments… si, si. D’où cette petite mise au point. Quand Volu s’est réveillée, faisant trembler la terre autour d’elle, tel le Bouffe-Monde affamé, je me suis dit qu’il ne fallait pas prendre la bête à rebrousse-poil, d’autant que je suis toujours