Valériane
Une recette de derrière les fagots pour un bain relaxant…
Allez,
aujourd’hui, la petite jeunette que je suis va vous donnez un truc de
grand-mère, parce que ça faisait longtemps, parce que ça marche, j’en sors, et
parce que j’en avais envie, c’est tout.
Sortons les
ptites tasses à thé, les napperons, chaussons nos charentaises, et causons
Valériane. Officinale de son nom.
Tout d’abord,
appréhendons ensemble la forme générale.
C’est vert, de
tige.
C’est long du
même endroit, de 60 cm
à plus d’un mètre, dit le bouquin.
Les feuilles et les fleurs
ressemblent à ça :
Ça sent à peu
près bon. Disons que c’est super quand on passe à côté, mais intense côté
désagréable quand on y met le nez.
Ça pousse
absolument partout, sauf sur la côte méditerranéenne, donc venez pas chialer
dans mes jupons que vous n’en trouvez pas. Cherchez dans les coins humides, un
peu ombragés, genre fossés, au bord des routes, ou sous le couvert d’une
verdoyante forêt.
Vous y
êtes ?
Faites-en un
bouquet si ça vous branche, j’ai rien contre.
Mais nous, pas
bête la guêpe, on va faire mieux, d’accord ? Attention, ça va vous
détendre jusqu’à la médula.
Saisissez-vous
délicatement de quelques poignées de feuilles, et de quelques racines si le
cœur vous en dit.
Rentrez chez
vous par là où vous êtes arrivé. Ou pas.
Faites-vous
couler un bain comme vous en avez le secret.
Nettoyez les
feuilles, à l’eau froide, avec amour et délicatesse.
Coupez les
racines en chtits bouts. Pas trop ptits, ho !
Froissez les
feuilles. Toujours avec amour, et délicatesse.
Jetez le tout
dans l’eau du bain.
Jetez-y vous de
même.
Puis
calmez-vous, Valériane s’occupe de tout…
Bonne nuit….
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