New Deal
Il n’est pas tout à fait
tout-beau-tout-neuf parce qu’on en a chié et que ça fait quelques jours
maintenant, mais je crois que le gros est derrière nous.
Ça a été d’un coup, maintenant, tout de
suite. J’ai la hantise d’être piégée, de me sentir entravée, et je veux, aussi,
profiter de tout ce que la vie peut offrir. J’ai aussi la hantise de dépasser
les bornes, de faire des conneries plus grosses que moi. Graindorge et Volu
sont deux êtres très distincts, nous avons découvert que les aspirations de
l’un pouvaient sérieusement ébranler l’autre, et ne croyez pas que je ne parle
que de moi… Depuis le début, nous formons un couple qui carbure à l’essence des
choses, avec sensibilité, réactivité. Je sais bien qu’il voudrait vivre dans
une tanière avec maman ourse, mais moi, je ne suis jamais apaisée. Jamais
tranquille. Je vais, je vais, je reviens, je reviens (voir Cycles…)
Je ne peux point me permettre d’étaler les
détails, ni de la discussion (vous en avez eu de gros bouts quand même), ni de
sa conclusion, mais les personnes concernées devraient être informées…
En quelques mots : je retrouve une
certaine liberté si je m’abandonne davantage…
et nous aménageons notre vision de la transparence. Pour glisser vers
l’indolore ?
Et en matière de transparence, il va même
plutôt s’agir de… discrétion. Genre camouflage, la transparence. Les récits que
pourront susciter mes aventures solitaires, par voie de conséquence, se feront
très discrets ici. Il n’est pas possible, sur cette plate-forme, de mettre sous
clé une partie du blog, mais des pages peuvent être sagement rangées dans les
coins… Le reste restera ce qu’il est : un lieu de communication
inter-espèces, de rencontre et un lieu de partage, avec Graindorge, de notre si
étrange intimité. Je suis convaincue, moi, que ces pages qu’il ne voudra
peut-être pas lire, feront bien partie de ce que je vis avec lui. Ne serait-ce
que parce qu’elles m’engagent, moi aussi, à son égard.
Nous ne savons pas si c’est
« sain », si ça va « trop loin » et comment nous en
sortirons, dans six mois, mais de fait, la paix est doucement retombée sur nos cœurs.
Il trouve ça évident, mais ça ne l’est
pas : même dans le mien.
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