Rodéo
J’ai pris sa cuisse à pleines mains et
nous sur le flanc, moi à cheval sur sa jambe, on a cavalé. Moi je voulais juste
dormir.
Je peux lui proposer qu’il baise sans moi,
ça ne le dérange pas un instant. Je crois qu’il me baiserait morte tellement il
aime me baiser. En ce moment, on fait des concours de taille de dignité (à
celui qui se drape le mieux dedans), il perd, là, non ?
De toute façon, on se débauche autant
qu’on peut depuis quelques minutes. J’ai resserré mes cuisses sur la sienne, je
suis penchée en avant pour prendre le trot. Un trot bonnard, confortable et
sans fatigue. Il n’a pas trop d’effort à faire derrière et je le comprime comme
une damnée. Dès que mon clitoris est stimulé, mon muscle vaginal se tend, se
tend…
J’ai plus du tout envie de dormir. Il me
communique une importante information : si ça continue, il va falloir que
ça s’arrête ! Ah, mais ! Je veux ! Je veux ! Je veux
encore !
Dans ce cas de figure, une solution :
la feuille de journal.
C’est le contraire du rodéo, je m’étale
sur le dos lui restant sur le flanc, et je m’ouvre, m’ouvre. Encore une
position de paresseux. Le confort est total. Mes doigts ont repris leur place
habituelle, et je m’attaque avec une belle énergie, Graindorge il en peut plus,
il en peut plus ! mais il va falloir attendre.
Un tout petit peu attendre, ça monte très
vite, je récupère ma monture, ma selle et mon trot. Je me branle méthodiquement
sur sa cuisse, ferme, velue, ravie de servir à ça, pendant que sa queue me
fouille, mais toujours avec précaution, la chatte. Mon bassin croule comme un
métronome, je m’accroche, je m’accroche, il est gros, il est monumental !
Je sens mon corps se préparer longtemps à sa venue, raide comme une croche, et
je le beugle, parce que cette après-midi, on est tout seuls à la maison.
Du coup, j’accuse une période réfractaire
et tente de repousser les assauts de Graindorge qui se demande à quelle sauce
me manger, à présent, en tripotant de ses doigts avides mes petits plis vifs.
Il me roule en torsade, l’épaule dans le matelas et l’autre jambe en l’air,
savourant mes cuisses avant de s’écouler entre mes fesses.
Victoire du cheval !
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