Dessous

J’aime être à l’aise. C’est pour ça que je choisis bien mes escarpins, que je mets des brassières, et des petites culottes en coton.

Oh, j’ai comme tout le monde une panoplie de trucs en synthétique… que j’ai bien de la peine à garder plus de quelques heures. C’est fait pour être enlevé, alors je m’en prive pas. Mais les jours normaux, où je vais gagner le pain de ce jour, ben c’est plus souvent Petit Bateau. Ils en font de très bien.

Sauf que… sauf que les Jules et les maris, ils veulent une femme lascive et désirable, avec des dentelles et des ptits nœuds, et surtout, surtout, les Jules et les maris, ils souffrent trop de voir l’élastique de la petite culotte creuser le fessier conjugal. Les Jules, ils veulent des tangas. Des strings ! Il veulent des couleurs qui ne passent pas à la machine et des textures fermes, c’est comme ça. Ils veulent des trucs qu’on devine mais qui ne dépassent pas en faisant des plis grotesques au-dessus de la ceinture de nos tailles basses, oui.

On achoppe, là, c’est évident. Encore un sujet où on ne sera jamais d’accord. Peut-être que j’ai  de bonnes raisons de mettre des culottes en coton, invariablement blanches, à pois ou à rayures !


- le coton, c’est chaud. Et les fesses, c’est souvent froid.

- le coton, c’est dermo-compatible. Elle reste tout contre moi toute la journée, c’est doux, souple, ça évacue l’humidité et ça laisse tout ça s’aérer gentiment.

- c’est robuste, le coton. Mon Ph n’est pas neutre… alors j’élime mes fonds de culotte. Mais juste celles en plastique (vous savez, comme un toon dans la trempette).

- Madonna porte des culottes en coton. Elle l’a dit.

- c’est naturel, le coton. Ma vieille machine à laver n’évacue que des fibres naturelles quand elle largue son contenu dans la nature et le tissu garde son ressort, parce que le chaud, ça flingue la belle élasticité des polymères.

- le « skin touch », c’est insupportable.

- les strings : c’est même pas si joli (ça dépend lesquels… moins y a de tissu, mieux c’est) et ça rentre aussi dans les plis. C’est vrai que je n’aime pas quand ça rentre dans les plis. Ça me fait tout bobo, attendez, c’est serré là-dedans, mon cul occupe quand même un peu de place.

Je garde, à la grande rigueur, quelques affinités avec les boxers. 
En coton.

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