Souvent, elle est dans la chambre avant moi. Il passe tant de nuit, à demi seul avec elle, et moi. Il la regarde avec un plaisir évident ; moi, je n’aime pas son rire niais, ses fausses larmes, et ses attributs qu’elle déballe en permanence. Elle ne parle que de fric, de soleil, de pouvoir, d’elle-même… Il peut passer des heures à profiter des plaisirs qu’elle lui propose, il mate, il soupire, il se touche négligemment. Elle le fait rire, parfois, son regard s’allume, il se fend d’un sourire, d’une petite gaule. Si sûre d'elle, elle a plus d’une corde à son sac, la maligne. Elle ne laisse personne indifférent, et tout ce que je peux faire, c'est rire avec lui, je contemple son sourire né du plaisir qu’elle lui procure, je le caresse, je me vautre devant elle.
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