Anatomie féminine
Hop,
petites révisions avant de passer aux choses sérieuses. Vous
connaissez mon amour de la connaissance, ma curiosité sans borne pour le
vivant. Un post qui joint tout cela, pour ceux qui ont oublié ou qui n'ont
jamais su. J'aime bien ces vieux dessins...
Organes génitaux internes de la femme (1)
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J’ose espérer que ça n’apprend rien à personne.
Le vagin est
une zone relativement sensible, mais à y bien penser, pas forcément la plus
efficace pour faire autre chose que des bébés. Vous n’avez pas accès -
normalement – à l’utérus, ni à tout le reste.
Sauf peut-être les
glandes de Batholin ?
Par
contre, il y a quelque chose que vous ne savez forcément pas. Je n’sais pas
quoi, c’est différent chez chaque fille ! Si vous restez sur la
description précédente, ça ne va pas suffire pour comprendre comment ça marche,
et encore moins comment ça marche bien.
Moi,
par exemple (au hasard), je peux dire que les meilleurs endroits de mon
intimité érogène ne sont pas visibles sur cette première coupe. On peut en voir
certains là :
Appareil reproductif féminin (1)
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Mon « point G »,
sur la paroi supérieure de mon vagin, à l’entrée… Je peux pas l’atteindre
moi-même, sauf contorsion malaisée, alors je me fais aider. Il procure une
sensation aiguë, il est assez proche de la vessie et me donne envie de faire
pipi en dedans, c’est très drôle. C’est mon seuil, une zone très, très
excitante.
Il y a aussi le « Point
V », sur le trottoir d’en face, tout contre notre cher Bartholin…
Le col de l’utérus. Do
not trepassing, ou je vous trépasse, broyant à la force du vagin le premier qui
voudrait y mettre ses doigts. Stigmates de l’accouchement ou plutôt de ces
conditions de « surveillance »…celui qui me posera un stérilet n’est
pas né ! Par contre c’est une zone très agréable à se faire masser. On se
rend compte aussi qu’il ne s’agit pas du tout du fond de la femme, comme
certains se le laissent croire. Le fond de la femme est un cul-de-sac (ou sac à
cul) !
Organes génitaux externes (1)
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Le périnée. Un
vieil ami.
Toute personne bien
portante devrait y trouver son bonheur. Il douille méchamment au cours de la
parturition… On vous le tonifie alors pendant de coûteuses séances de kiné. Le
mien est très « tonique ». Il paraît que sa fermeté joue beaucoup sur
la force de nos orgasmes, en raison de sa grande responsabilité point de vue
contractions. Une négligence trop importante à son égard peut vous mener de
l’énurésie à la descente d’organe. Nous avons donc le devoir de le maintenir
ferme. Mais surtout, c’est une zone très sexuelle, chez les hommes comme chez
les femmes.
Moi j’appuie souvent dessus
quand je me masturbe.
Le clitoris. Hé
héhé…
Il mesure 18 cm. Il a
deux grandes jambes qui suivent le contour des lèvres et s’enfoncent assez
profondément dans l’aine.
Muscles du plancher pelvien (1)
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C’est pourquoi se toucher le
périnée, c’est aussi se branler le clito ! Son petit chapeau, là, le trou
à pipi, c’est juste la face émergée de l’iceberg (fireberg ?) les
jeunes ! De mon côté, j’aime le stimuler tout entier régulièrement, pour
le maintenir ferme lui aussi (je rappelle que les choses du corps s’usent quand
on ne s’en sert pas), en posant mes doigts en V comme Volu à cheval sur le
chapeau, étendus sur mes lèvres, et en astiquant bien fort.
L’anus et
la région anale. Les mots me manquent.
Votre rectum est long
d’une quinzaine de centimètres ; à l’entrée deux anneaux rétractiles
forment un sas qui vous évite de péter en public sans faire exprès. Au bout de
ces quinze centimètres, il fait un coude qu’il est plutôt déconseillé de
franchir avec une chose raide, la paroi étant fragile et un peu légèrement
suspendue. Je parlais de descente d’organes tout à l’heure, là, ça
s’appellerait un prolapsus. C’est pas beau à voir. La chose est somme toute
assez peu robuste, et très sensible (oui, c’est en fait fait pour évacuer vos
déchets et ils s’y trouvent des détecteurs à déchets), et tout dégât qui y
serait fait est à peu près irréversible.
Dominer ses sphincters est
un plaisir dont peu de personne sont conscientes, mais c’est une réalité :
une sodomie mal appliquée atteint fortement à leur flexibilité. Elle doit être
pratiquée en connaissance de cause et avec tous les soins nécessaires, je pense,
rien de bien compliqué : lubrification, progression raisonnable dans
l’écartement des chairs, durée limitée au confort. À partir de ça, on peut tout
faire. Et alors, je vous raconte pas la calotte que ça vous met. Amateur de
sensations fortes, bienvenue !
Les seins !
Ces trucs-là sont épatants. Ma mère m’a récemment
convertie au non port du soutien-gorge.
Une étude tout à fait sérieuse a démontré combien cet
objet nuit à leur bonne santé. Sans faire de détails : ils empêchent la
peau de respirer, compriment une région importante de notre réseau lymphatique,
déforment la poitrine et surtout, l’empêchent de se soutenir toute seule (et je
le répète bordel : le corps s’use quand on ne l’utilise pas !!!) ce
qui amène doucement les tissus à se ramollir… et les seins à pendre. L’étude a
été menée sur des sportives, réalisant leur entraînement (handball, ça déménage
quand même) sans sous-tifs.
Mes seins n’ont jamais été
aussi beaux ! Bien sûr, ils sont petits, donc l’apesanteur les concerne
peu. Les seins n’en font qu’à leur tête puisqu’ils obéissent à notre activité
hormonale. En ce moment j’ai des montées de lait par exemple. Quand je presse le
téton en le tortillant un peu, je fais de la crème. L’aréole est très sensible
à la succion, leur rondeur à la caresse. Je n’aime pas qu’on les pince fort ou
qu’on les écrase. J’aime qu’on soit doux avec, je raffole du contact d’une main
(ou deux) sur eux.
En vrac : les
cuisses (passer la paume d’une main sur leur face interne… hmmm….) ;
les flancs, à caresser, mordiller, palper ; la bouche,
quasiment un second vagin, les sensations olfactives et gustatives en plus,
donc le panard absolu ! Les oreilles, pour y sussurer des
saloperies, les pieds, tout particulièrement leur voûte et les
coussinets... ; le dos, argh ! Le ventre et les
fesses bien sûr, sans oublier le cou, les cheveux et les
paupières. J’en oublie sûrement (le lobe, j’aime qu’on me suce le lobe,
avec votre respiration impatiente dans le creux de l’oreille…).
Et
après ça, qu’on vienne me dire qu’on n’est pas faites pour ça…
Et
vous êtes maintenant parés pour en apprendre plus sur le fonctionnement intime et subtil de la femme...
(1)
Illustrations de Reimer, extraites de Notre corps, nous-mêmes, par le
Collectif de Boston pour la santé de la femme
Editions Albin Michel, 1977.
Je me demande si ce n'est pas chez vous que j'ai vu ce film d'animation...:
RépondreSupprimerhttps://vimeo.com/222111805
Non, je le connais bien mais je ne l'ai jamais mis ici, sûr de sûr : elle est sur ma to do list des trucs à mettre sur le blog...
RépondreSupprimerHa ben voilà, alors je ne sais pas/plus comment je l'ai connu, mais c'est super bien fait et puis cet accent bien de là-bas c'est Show de chez Show! A propos de là-bas et de ces gens qui travaillent des sujets intéressants, Ginette Forget, ça vous parle...? A propos de l'Utérus et de l'Amniotique, terrible!
SupprimerNon, je ne connais pas. Qu'est-ce que vous appelez "l'amniotique" ?
RépondreSupprimerC'est le liquide dans lequel baigne le foetus/Nous, jusqu'au moment de la naissance/mise au monde. Certains animaux mangent cette poche de liquide qui permet à la mère de récupérer de certaines de ses carences et faiblesses en protéines... Dans certains hôpitaux/maternités, les laboratoires récupèrent ces poches...
SupprimerGinette Forget: https://www.youtube.com/watch?v=21r11bEdNP8 le sujet est traité en deux parties/vidéos, passionnant e explication....
Et le travail de Nick Carras, vous connaissez...?
Ah naaaan, vous êtes en train de me faire un cours sur... le liquide amniotique !! La principale différence entre vous et moi, c'est que j'ai mis au monde un enfant. Je serais pas si conne dans votre esprit, j'en rirais. Allez vous faire voir. Je sais ça et bien plus encore, votre mainsplaining / manspreading sur ce blog s'arrête ici, je vous éjecte si ça continue. Merci de me lâcher la grappe.
RépondreSupprimerAvec plaisir!
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