Etoiles


Ma passion pour le cinéma me pose bien des questions. Je me suis demandé comment j’y suis arrivée. A priori, j’ai peu ou pas d’affinités avec cette industrie tapageuse, élitiste, coûteuse, souvent ridicule et porteuse des valeurs de grand-papa à la puissance cent milliard.

Heureusement, ça ne décrit pas toute la production cinématographique. Et en la matière, mes découvertes éclairent d’un jour nouveau les reproches que j’ai à faire au cinéma « mainstream »… sans ôter le plaisir que j’ai parfois à le voir, bien au contraire.

J’y suis venu par l’écriture, bien sûr. Il y a des histoires qui ont absolument besoin d’images.
Et paradoxalement, par la lecture : par un processus que je n’ai pas bien cerné, je suis en proie à UN REFUS DE LIRE DES ROMANS absolument ridicule et incompréhensible. Sans cinéma je ne découvrirais plus d’histoires (exceptions faites de contes et de divers ouvrages pour la jeunesse).

Aussi, après le Bechdel Test et les critiques que vous trouverez dans Les Lectures / A l'affiche (colonne à droite), il me fallait un article dédié à l'évaluation critique. Mettre des étoiles, tu sais.

J’avoue j’ai été biberonnée au Télérama. Je ne sais pas comment ils attribuent leurs « étoiles » (en fait un petit bonhomme qui saute de joie ou tire la gueule), s’ils sollicitent l’avis de plusieurs experts, ou juste d’un gars, s’ils mettent des notes dans des grilles de lecture et font des moyennes ou si un à un moment ils font un vote démocratique ou quoi, mais c’est pas toujours évident de dire si un film est nul ou bien. Je veux dire, qu’en fait, on le sait très bien si on l’a trouvé génial ou pas, ce qui est difficile, c’est de le dire et de savoir pourquoi. Souvent, se contenter de 3 niveaux de réussite (super / bof / nul), c’est pratique, mais aussi un petit peu facile, quand même. N’importe qui peut être un expert du super / bof / nul.

(JKL)

Je ne prétends pas encore avoir de méthode perso pour faire mieux non plus, je vais bêtement prendre un résumé que je trouve judicieux, issu de mes cours (qui fait la part belle à la qualité du scénario). Et faire un vague délire sur les étoiles. J’ai ajouté à la liste de films quelques-uns de ceux qui ont marqué ma maigre expérience.

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 Supernova 
 Etoile du Berger 
 Lumière vive 
 Ampoule basse tension 
 Feux de détresse

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✰✰✰✰✰ Supernova
« Un chef-d'œuvre est un film où la forme (réalisation) apporte une dimension encore plus grande à un excellent contenu (scénario). »

Bagdad Cafe, de Percy Adlon, 1987
Delicatessen de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro, 1991
Nausicaä de la vallée du vent, de Hayao Miyazaki, 1984
Le tombeau des lucioles, de Isao Takahata, 1988
Fargo, de Joel et Ethan Cohen, 1996
Ponyo sur la falaise, de Hayao Miyazaki, 2008
L'Odyssée de Pi, Ang Lee, 2012


✰✰✰✰  Etoile du Berger 
« Un très bon film est celui où le contenu est excellent et la forme honnête. »

La saveur de la pastèque, de Tsai Mi-liang, 2005
Millénium, de Niels Arden Oplev / Daniel Alfredson, 2009 - 2010
Million Dollar Baby, de Clint Eastwood, 2004
Les femmes du Bus 678, de Mohamed Diab, 2012
     

✰✰✰ Lumière vive 
« Un bon film est celui où le contenu est excellent, même si la forme est moyenne. »

Into the wild, de Sean Penn, 2007
Vénus Noire, d’Abdellatif Kechiche, 2010
Hudson Hawk, gentleman et cambrioleur, de Michael Lehmann, 1991


✰✰ Ampoule basse tension 
« Un film moyen est celui où le contenu est moyen, même si la forme est excellente. »


Deux jours, une nuit, de Jean-Pierre et Luc Dardenne, 2014
Blue Jasmine, de Woody Allen, 2013
Black Swan, de Darren Aronofsky, 2011
Alice au Pays des Merveilles, de Tim Burton, 2010
Inception, de Christopher Nolan, 2010


 Feux de détresse 
« Un mauvais film est celui où le contenu est mauvais, même si la forme est bonne. »


Avatar, de James Cameron, 2009
Les gardiens de la galaxie, de James Gunn, 2014
Gravity, d’Alfonso Cuaron, 2013
Inglourious Basterds, de Quentin Tarantino, 2009
La Petite Sirène, de Jon Musker et Ron Clements pour les Studios Disney, 1989
La Reine des Neiges, de Chris Buck et Christopher Lee, pour les Studios Disney, 2013
Shame, de Steve Mc Queen, 2011


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