Hygiène sexuelle
Un extrait du Parisien, un peu réchauffé, mais que je trouvais intéressant dans son prosaïsme. Je n’ai pas lu le livre cité en source, et j’ai trouvé des références possibles diverses et variées, dans des langues compliquées.
Le propos : faire l'amour trois fois par semaine augmente significativement notre espérance de vie.
La masturbation ne compte pas, pour les femmes, parce que cette pratique ne dégage pas d’ocytocine… Graindorge la définit comme l’hormone de la fidélité, avec la voix à la fois fière et douloureuse de celui qui veut s’en convaincre.
Cela dit, la masturbation garde ses vertus…
Quant aux messieurs, il leur suffit d’éjaculer fréquemment (21 fois par mois).
What else ?
Pour rester jeune, il y a ceux qui ne jurent que par le Botox ou l'acide hyaluronique. Et il y a ceux qui misent sur… le sexe. De nouvelles études internationales, exposées par le docteur Frédéric Saldmann dans « la Vie et le Temps », qui vient de paraître chez Flammarion*, nous révèlent que des rapports sexuels réguliers protègent notre santé. Le sexe, en effet, freine l'apparition de nombreuses maladies, comme le cancer ou les maladies cardio-vasculaires.
L'hormone de l'amour protège les femmes du cancer du sein. Concernant les femmes, c'est l'ocytocine qui joue un rôle clé. Cette hormone est celle qui déclenche l'accouchement, permet l'allaitement et favorise l'attachement de la mère à son enfant et de la femme à son homme. Or il se trouve, explique Frédéric Saldmann, praticien attaché des Hôpitaux de Paris, cardiologue et nutritionniste, que « l'ocytocine qui est libérée lors des rapports sexuels a un effet protecteur contre le cancer du sein ». D'ailleurs, au XVIIIe siècle déjà, un médecin italien, le professeur Ramazzini, avait pressenti ce phénomène en constatant qu'il y avait beaucoup plus de cancers du sein dans les couvents…
Chez les hommes, des rapports fréquents éloignent le cancer de la prostate. Du côté de ces messieurs, une étude américaine réalisée sur 30000 hommes conclut que l'éjaculation fréquente protège l'homme du cancer de la prostate. « On a découvert que 21 éjaculations par mois réduisent le risque de cancer de la prostate d'un tiers », explique Frédéric Saldmann. L'étude précise que le bénéfice en matière de prévention du cancer de la prostate devient significatif à partir de 12 éjaculations par mois. Qu'en est-il d'un point de vue médical? Les éjaculations fréquentes permettent à la glande prostatique d'évacuer les carcinogènes qui s'accumulent dans la prostate. « Les émissions de sperme contribuent au nettoyage régulier de la prostate », résume Frédéric Saldmann.
Paru dans Le Parisien du 14 mars 2011
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