Contraception (1)


 
Bon et bien, parlons-en. Ce que j’en sais, ce que j’en pense.

CONTRACEPTION : ce mot désigne toutes les méthodes qu’utilisent ou ont utilisé hommes et femmes pour éviter la conception d’enfant en le corps de la femme. Comme il existe de nombreuses étapes à la fabrication d’un petit d’homme, il existe autant de méthodes de contraception, agissant chacune à un point ou un autre de la chaîne de conception.


Surtout sur les mécanismes qui ont lieu dans le corps de la femme.

Il se trouve aussi, fortuitement, que certaines méthodes de contraception sont également des méthodes prophylactiques à l’égard des MST… Pour celleux qui ne sont pas encore bien certainEs que CONTRACEPTION = HYGIÈNE et SANTÉ PUBLIQUE.


Rappelez-vous, un hommeune femme… Pour faire simple, je vais les appeler papa et maman (je trouve ça hilarant). Voici les étapes qui amènent deux gamètes à se transformer en embryon : 
1) Maman ovule.

 

2) Papa et maman veulent faire un câlin.

 

3) Papa glisse son sexe dans celui de maman, et après les manœuvres idoines, il lâche un flot de gamètes dans la cavité vaginale de maman.

 

4) Les gamètes de papa se ruent comme un seul homme vers le gamète que maman a pondu en 1, la trouve grâce à la glaire utérine, mélange son contenu au sien, le tout devient un œuf.

 

5) La division/multiplication des cellules commence. Nous obtenons un embryon, puis, après deux mois, un fœtus.

Vous intervenez en 1

Vous avez fait le choix de la contraception hormonale, celle qui prive la femme d’ovulation. C’est la méthode archi-prônée par l’affiche du ministère des femmes : c’est elle qui est discrète, remboursée, dans le bras ou sous la peau, pas contraignante, en comprimés, pratique. Il n’y a pas d’équivalent masculin (empêcher un homme de fabriquer des spermatozoïdes, ce doit être trop ignoble). 

La prééminence de la pilule dans nos mœurs atteste du choix de modifier le fonctionnement de la femme comme meilleure solution contraceptive.

La pilule est inventée en 1956 par Gregory Pincus, endocrinologue américain, qui pensait fabriquer un médicament contre les troubles de l’humeur féminine. Dès 1960, elle est vendue comme contraceptif. Ce sont alors des chars d'assaut hormonaux. C’est la méthode de contraception la plus fiable, et la plus utilisée en France.

Elle contient soit des progestatifs à forte dose, soit des œstrogènes combinés à des progestatifs. Toutes sont destinées à bloquer l’ovulation, et donc tous les mécanismes qui s’ensuivent : production de glaire, tapissage de l’utérus, règles. Elles atténuent aussi logiquement les éruptions cutanées, les douleurs dans les seins, les dysménorrhées et autres Syndrômes Pré-Menstruels, mais aussi, ce qui me parait grave, le plaisir sexuel.

Toutes augmentent le risque de formation de caillots dans le sang (thrombose) propres à provoquer des accidents cardio-vasculaires, c’est pourquoi elle est déconseillée en cas d’antécédents familiaux, d’hypertension, de taux élevés de sucres ou de graisse dans le sang, ou pire, de tabagisme.

Elle ne protège pas des MST, il convient donc d’utiliser, dans la plupart des cas (mais ça arrive rarement entre papa et maman), un préservatif.

D’autres contraceptifs hormonaux délivrant plus ou moins les mêmes services ont été inventés depuis : les patchs, implants, stérilets…

Pour moi, l’affaire est entendue, la pilule, c’est non. J’aime ovuler. J’aime mes humeurs.

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