Yi King
Une note où tu vas pouvoir participer, cher lecteur ! munis-toi d’un papier et d’un crayon, sans vouloir te donner des ordres. Hop ! Et sors aussi la petite monnaie de ta poche (ceci n’est pas un braquage), il faut trente cents en pièce de 10 (mon modèle favori). Hop !
Depuis que je sais reconnaître le pile d’une face sur une pièce (donc assez tard en fait), je me tire le Yi-King. C’est génial ce truc. La sensation d’écouter l’univers par le gros bout de la lorgnette est incroyable.
Je vais pas vous la jouer « allô la terre ? », je sais pas faire. Mais je vous explique quand même comment ça marche, et je vous propose une chose : partagez vos tirages en commentaires, je vous en donne l’oracle. Attention, je récris à peu près textuellement mon bouquin, je n’ai aucune prétention d’aucune capacité à comprendre mieux que vous, malheureux ! mais comme j’aime broder ça peut être rigolo.
Il vous faut : 3 pièces (peu importe des pièces de quoi, pourvu que vous y identifiiez un pile et une face), un papier, un crayon. Quel hasard, vous en avez justement !
Écrivez la date au dessus de la feuille, puis une question (pourvu qu’il s’y trouve un « je » et un verbe d’action) honnêtement choisie.
On tire les pièces, les trois en même temps, secouées au creux des mains puis lâchées sur la table. Pile = 2 et face = 3. Additionnez le score de vos trois pièces. Cela fait forcément soit 6, soit 7, soit 8, soit 9. Vous allez tracer un trait, à partir de ce score, sur votre feuille, puis 5 autres, mais attention, les hexagrammes s’écrivent et se lisent de bas en haut !! Donc vous allez, là, tout de suite, tracer un trait en laissant assez de place pour tracer les 5 autres au-dessus, capiche ?
Si vous faites :
3 faces = 9 : ____o____ (trait plein mutable)
2 faces, 1 pile = 8 : ___ ___ (trait brisé)
2 piles, 1 face = 7 : ________ (trait plein)
3 piles = 6 : ____ x ____ (trait brisé mutable)
Zavez votre premier trait ? Ben faites les 5 autres de la même façon, que vous superposez comme l’image un peu plus bas. Y a bon ? Vous obtenez 6 traits, c’est donc un hexagramme (pas chaud la tête ?).
Cet hexagramme représente la situation actuelle, c’est vous dire comme ça lit pas le futur ce truc. Comme je disais à quelqu’un dont j’aimerais vraiment avoir des nouvelles, ça fait que confirmer ce qu’on sait déjà, et je vous assure que c’est déjà bien pour les gens un peu… fouillis… comme moi.
Si vous avez, en revanche, des traits mutables (qui vont muter, donc, changer, paf), vous allez tracer un second hexagramme, qui prenne en compte ces mutations (je redonde, pardon). Les traits brisés mutables deviennent pleins et réciproquement :
___ x ___ >> _________
____o____ >> ___ ___
Z’y êtes ? Vous avez maintenant, en sus, un hexagramme de perspective, qui décrit ce vers quoi tend la situation. Des fois, y en a pas. J’ai fait pendant des années des hexagrammes sans perspectives… Et là, j’en fais. Bon. Chuis pas miro en même temps, pas besoin de ça pour voir que les portes s’ouvrent, en ce moment…
Vous avez forcément tirer un des… euh… (attendez, je compte, pas assez de doigts…)… 64 oracles possibles. Pour le trouver, on utilise un tableau à double entrée : sur la ligne horizontale, on cherche son trigramme supérieur puis on descend son petit doigt jusqu’à rencontrer la ligne de son trigramme inférieur (mais suivez nom de dieu !). Zavez un numéro sous votre doigt. C’est votre oracle, à me communiquer, avec votre hexagramme, si vous le souhaitez (même pas obligé de me donner la question mais ce serait mieux quand même).
Commentaires
Enregistrer un commentaire