Don't do stupid things with stupid people

 

J’ai choisi de me faire graver cette affirmation à la truelle (ça devrait laisser des marques suffisamment cuisantes), au bas des reins et au goudron (pour que ça colle bien).

Ma lubricité m’a amenée sur un nombre heureusement restreints d’écueils (dont un à qui je dois cette phrase, merci ne serait-ce que pour ça) pour lesquels je m’attache désormais à tirer des conclusions. La première est donc celle-là. Je ne vais pas être la femme à tout le monde parce que dans le tas, y a des cons, et en plus grand nombre encore, des personnes avec qui ça va pas le faire… Chuis pas encore assez accro pour perdre la tête. Voyez que j’avance ?

Je vais entamer une liste des indésirés dans mon lit, ça va m’éviter des ennuis dans le pire des cas, au mieux étoffer les 25%.

- Les collègues. C’est fini. Plus jamais. Me retrouver bourrée à faire pipi devant un gars qui me propose de faire un enfant dans le dos de Graindorge, plus jamais.

- Les agents secrets. Ils vivent dans un monde qui me fait flipper. Me demander si j’ai la DGSE sur le dos parce qu’on s’est pas quitté en bons termes, je trouve ça dommage.

- Les fleurs bleues, les romantiques, qui veulent me demander en mariage ou plus simplement poser une exclu sur mon cul. Avoir des querelles d’ordre conjugal avec des personnes autres que mon mari, je dis non.

- Les moins de 30 ans. Je le crains. Mais c’est pas sûr.

Voilà. Bien sûr, ces indésirés s’ajoutent à la liste déjà existante des indésirables : les violents, les alcooliques, les mecs qui se trouvent trop beau, ceux qui n’aiment ni lire ni écrire, les fachos et tous ceux qui écoutent Skyrock.

Mine de rien, ça laisse encore de la place pour les 75% et je peux me faire plein d’amis. Qui veut avoir une relation platonique avec moi ?