Esprit Philosophie
Vous vous souvenez de lui, le gars qui sort des magazines de son
chapeau… Cette fois, il essaie de nous
faire croire qu’il a payé des gens pour réfléchir et nous repropose son « bimestriel »
Esprit Philosophie.
Si vous en avez acquis un
numéro alors que vous cherchiez votre Philosophie Magazine, je comprends votre
déception.
Pourtant, vous auriez dû
vous méfier…
- LA COUVERTURE, une unique image de type « vue d’artiste »,
à savoir une femme-pantin désarticulée, côtoie les titres suivants : Pourquoi avons-nous besoin de plaire ?
La peur de l’autre, un nouveau lien social ? Le désir de justice peut-il
légitimer la désobéissance ? L’insouciance est-elle un défaut ? Vous les trouvez indéfinissablement étranges.
Vous ouvrez le magazine.
- L’EDITO : stupeur. Le style est vacillant, le discours
perturbant, et il n’est pas signé.
« Un an que vous lisez, pendant
vos trajets du matin, sur le quai en attendant votre train ou chez vous quand
vous êtes enfin seuls, un magazine philosophique, mais pas trop. Un magazine
qui parle de sujets sérieux mais pas barbants. Un magazine qui traite de sujets
philosophiques, mais compréhensibles. Un magazine comme vous, en fait. Et comme
nous. Nous ne sommes ni des rats de bibliothèque, ni des philosophes prêchant
la bonne parole. Nous vivons seulement dans une société qui nous amène à nous
poser de nombreuses questions. Qui nous amène à nous révolter, à nous indigner,
ou même à nous moquer parfois. »
Il faut comprendre que nous pouvons « nous poser des questions et, parfois même tenter d’y répondre
pour enfin comprendre ». Pour conclure, « la philo ce n’est que de la philo. Pensez-y… mais pas trop ! » Je ne sais pas vous, mais moi je suis LOL.
- Suit le SOMMAIRE : vous remarquez sans y prêter plus d’attention que toutes les pages sont paires. D’autres sujets du bac : l’infidélité,
les préjugés, Michel Foucault et Alphonse de Lamartine.
- Enfin, l’OURS, les mentions légales d’écriture et d’éditions.
Il suffit de lire le nombre de personnes qui y figurent… une seule, sieur
Frédéric Truskolaski. Commission paritaire toujours en cours !
Vous tournez à présent les pages. D’autres détails vous
alertent :
- le nombre de fautes d’ORTHOGRAPHE, inversement proportionnel
au NOMBRE DE « JOURNALISTES » ayant rédigé les articles. Ces
dernières, il n’y aurait que des femmes, sont au nombre de 5 (cinq) : Eugénie
Baylac (13 articles), Marion Reynaud (7 articles), Amandine Ademka (6
articles), Pauline Gaucher (4) et Mathilde Péré (2). Je comprends que la commission
paritaire soit en cours.
- Je ne m’étendrai pas sur le CONTENU, qui lui, s’étend, s’étend…
bien calibré à la double-page. Il n’y a plus aucun doute : vous êtes face
à un amoncellement de copies vaguement corrigées du bac, à la sauce « presse
people ».
- Après quelques minutes où vous êtes de plus en plus irritée,
rapport au prix que ça vous a coûté, vous constatez que vous n’avez pas vu la
moindre PUBLICITÉ.
Vous venez de vous faire pigeonner, et plusieurs personnes
avec vous en même temps.
Pour savoir comment Frédéric
Truskolaski fait et refait inlassablement ce petit tour de magie, c’est par ici…
Commentaires
Enregistrer un commentaire