Au-delà du test de Bechdel

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Allez, on reparle cinéma ? Je vous ai déjà causé ici du test de Bechdel-Wallace, issu de la BD Lesbiennes à suivre de Allison Bechdel, test qui lui a été soufflé par son amie Liz Wallace. Figurez-vous qu’il a fait (beaucoup) de petits. Tour d’horizon et dégommages, distribution de bons-points, analyses et nuances en règles à partir des films que j’ai récemment regardés (et plus ou moins appréciés), issus de mon thread Netflix.

 

 

J’aime beaucoup ce test parce qu’il est pratique, on s’en souvient bien et on répond à ses trois questions assez facilement en sortant du visionnage d’un film :

- Il y a-t-il deux femmes nommées ?

- Parlent-elles ensemble ?

- D’autre chose que d’un personnage masculin ?

Avec le temps, les usagères de ce test y ont apporté quelques précisions : par exemple connait-on le nom et le prénom des femmes où juste un prénom / surnom ? Parlent-elles plus d’une minute (ou deux) entre elles ? Parlent-elles également d’autre chose que de fringues ou de maquillage ?

Ce test n’a pas vocation à dire si tel ou tel film est sexiste ou féministe, il permet juste un jugement rapide et lapidaire sur le traitement des figures féminines. Franchement c’est un minimum syndical qui ne met pas la barre très haut… Il était perfectionnable et exploitable pour des analyses plus poussées et bien sûr, c’est ce qui a été fait.

Avant de se lancer, je vous propose de jeter un œil à quelques faits et chiffres concernant la place des femmes au cinéma vs la place des femmes dans la société, via cette étude menée par Google à la demande de l'actrice Geena Davis pour sa fondation The Geena Davis Institue on Gender in Media : «New research offers hard data on gender disparities in film. How might the characters we see on-screen affect the roles we play in society? » Histoire qu’on parle bien toustes de la même chose à savoir : les femmes sont sous-représentées au cinéma, et cela a des conséquences sur leurs vies en dehors des salles obscures.

 

Le test de Caldini-Enault de France info

Ici, deux journalistes de la chaîne d’informations ont planché sur la fabrication d’un test qui serait plus complet, mais toujours aussi accessible. Ils en ont bavé, mais ils ont fini par obtenir une série de 10 questions, associées à un choix de réponses qui permet d’affiner notre jugement :

1/10 Le film met-il en scène au moins deux personnages féminins identifiés ? (Elles ont un nom, une "histoire" propre, un métier…)

  • Oui, je me souviens de leur nom et de leur histoire.
  • Non, il n'y a qu'une qui ait vraiment un rôle important.
  • Il n'y a pas de femme vraiment identifiée dans ce film.
  • Je ne sais pas, je ne m'en souviens pas.

2/10 Est-ce qu'un ou plusieurs de ces personnages féminins font progresser l'intrigue principale du film ? (Par exemple, si on les remplace par des plantes vertes, est-ce que l'intrigue est bouleversée ?)

  • Oui, au moins une femme joue un rôle essentiel. Sans elle, le film ne tient pas.
  • Pas du tout, elles pourraient être remplacées par des plantes vertes, tout se passerait de la même façon.
  • Il n'y a pas de femme, donc elles ne risquent pas d'influer sur le scénario.
  • Je ne sais pas, je n'arrive pas à répondre à cette question.

3/10 Lorsque les personnages féminins se parlent, évoquent-elles autre chose que des hommes (ou leurs vêtements, leur maquillage…) ?

  • Oui, elles parlent, la plupart du temps, d'autre chose que du héros ou d'un autre homme.
  • Non, la majorité de leurs conversations concernent le héros ou un autre homme.
  • Elles ne se parlent jamais ou presque.
  • Elles sont absentes.

4/10 Parmi les personnages qui participent à l'intrigue du film, y a-t-il des femmes qui ne sont pas blanches, pas hétérosexuelles, pas minces ?

  • Oui, il y a une certaine diversité dans les personnages féminins.
  • Non, il y a des femmes, mais elles sont toutes blanches, minces et hétérosexuelles.
  • Il n'y a même pas de femme.
  • Je ne sais pas. Ce n'était pas abordé/visible ou alors je ne m'en souviens pas.

5/10 Les personnages féminins sont-ils plus (ou plus souvent) dénudés que les personnages masculins ?

  • Oui, on voit plus les poitrines, les fesses, les jambes des femmes que celles des hommes.
  • Non, elles ne sont pas dénudées, ou en tout cas pas plus que les hommes.
  • Il n'y a aucune femme identifiée, donc pas de risque qu'elle soit dénudée.
  • Il n'y a pas de nudité dans ce film.

6/10 Les personnages féminins sont-ils davantage sexualisés que les hommes ? (Le cadrage est centré sur leur poitrine ou leurs fesses, elles font l'objet de plusieurs remarques sur leur physique…)

  • Oui, les personnages féminins sont davantage sexualisés que les personnages masculins
  • Les personnages sont sexualisés de la même façon, qu'ils soient masculins ou féminins, ou il n'y a pas particulièrement de sexualisation des personnages.
  • Il n'y a pas de personnage féminin.
  • Je n'arrive pas à répondre à cette question.

7/10 Si le scénario implique des rapports de séduction, des relations amoureuses ou sexuelles, entre hommes et femmes, sont-elles mutuelles ou y a-t-il une forme de contrainte ?

  • Les rapports semblent mutuels. Je n'ai pas de doute sur le fait qu'hommes et femmes souhaitent la même chose.
  • Les rapports de séduction et les relations sexuelles sont contraintes.
  • Il n'y a pas ce type de relation entre hommes et femmes dans le film.
  • Il n'y a pas de femme.

8/10 S'il y a des scènes de sexe, qui en est à l'initiative ?

  • L'initiative est partagée, chacun fait un pas vers l'autre.
  • Les hommes sont systématiquement, ou dans la grande majorité des cas, à l'initiative des rapports sexuels.
  • Il n'y a pas de scène de sexe impliquant des hommes et des femmes.
  • Il n'y a pas de femme dans ce film.

9/10 Quel(s) personnage(s) dépend(ent) des autres ? (Par exemple : qui appelle au secours ? Qui est dépendant financièrement ? Qui a besoin d'être rassuré ?)

  • Les personnages féminins semblent avoir plus besoin des personnages masculins pour avancer dans l'histoire.
  • Les personnages féminins n'ont pas besoin de l'aide des personnages masculins, ou alors c'est équilibré.
  • Il n'y a pas de femme, donc la question ne se pose pas.
  • Je n'arrive pas à répondre à cette question.

10/10 Un personnage féminin exerce-t-il une forme de pouvoir ou d'autorité positive sur d'autres protagonistes ? (cheffe d'entreprise, meneuse d'un groupe...)

  • Oui, il y a au moins une femme qui a du pouvoir dans ce film.
  • Non, aucun personnage féminin n'apparaît en position de force.
  • Pas de femme, pas de cheffe !
  • Je ne sais pas.

 

 

Je passe sous ce test le film Le Diable, Tout le Temps (cœur sur lui) d’Antonio Campos. Au Bechdel Test il obtient difficilement ses points : il y a pas mal de femmes dans le film, elles ont un nom, un prénom et un background, mais elles se parlent très rarement, et surtout, elles parlent presque toujours des hommes : c’est le propos du film ! De même, au test Caldini-Enault, il n’obtient logiquement pas un bon score : les relations sexuelles y sont contraintes, on y voit plus de femmes nues que d’hommes, les personnages féminins sont soumis aux hommes etc. Pour autant ce film n’est pas sexiste, il parle de sexisme et de violence masculine. Il ne propose aucune alternative d’empouvoirement, il est désespérant de bout en bout et de toute façon, il se concentre sur le personnage masculin d’Arvin. Il se veut réaliste, historique donc atrocement violent à l’égard des femmes - honnête.

Inversement, le film Isn’t it Romantic ? réussit ce test alors que franchement… malgré ses prétentions à bouleverser le genre de la romance, il n’est pas exactement transcendant. Mais il propose le point de vue d’une femme grosse, avec des désirs franchement exprimés et un casting varié.

 

Le test Mako Mori

Ce test tient son nom d’un personnage du film Pacific Rim, un film qui échoue lamentablement au Bechdel Test (sur 56 acteurs crédités au générique, 3 sont des femmes ayant des lignes de dialogue) mais a été unanimement apprécié pour le rôle de Mako Mori, (tenu par Rinko Kikuchi), un personnage féminin qui possède son propre arc narratif (la mort de sa famille et son désir de piloter un Jaeger), non centré sur le personnage principal (masculin bien sûr). Le test se résume ainsi :

- il y a au moins un personnage féminin

- qui possède sa propre histoire  

- indépendante de l’histoire du héros masculin

 



Du coup j’imagine que ça ne peut pas s’appliquer aux films où le personnage principal est une femme, non ? Si je fais erreur alors des films qui ont des héroïnes dont l’histoire ne tourne pas autour d’un bonhomme comme Millenium, Bird Box,The Old Guard ou le SOS Fantôme de Paul Feig remportent le test.

Si non j’ai cherché les films qui correspondent à ce schéma narratif avec des personnages secondaires (comme Mako Mori) : bah ça a été compliqué. Hot Fuzz et Shaun of the Dead, Pilgrimage, Mr Wolff, Your Name, Sweet Virginia et j’en passe échouent à nous présenter des personnages féminins indépendants et consistants. Mais je trouve : La Plateforme de Galder Gatzelu-Urrutia avec le personnage de Miharu, dont, toutefois, on ne sait pas grand-chose. Mais le titre qui me parait le plus emblématique, c’est Mad Max Fury Road, de George Miller, avec le personnage de Furiosa, qui possède son histoire (la perte de son clan), et sa trajectoire (libérer les femmes esclaves sexuelles). Et justement, on la retrouve dans le test suivant !


Le test Furiosa

Ce test prend donc le nom de l’héroïne féminine de Mad Max Fury Road, de Georges Miller. Ce film a tout pour plaire : il passe haut la main tous les tests présentés précédemment (mais aussi les suivants), avec ce personnage féminin (et les nombreuses autres) qui n’est pas le rôle-titre mais partage l’écran autant que lui et surtout s’exprime plus que lui (le héros étant muselé une bonne partie du film), se bat avec lui (j’ai adoré cette scène !) et c’est lui qui se met à la colle pour poursuivre sa quête à elle. Le rapport avec le test Furiosa ? Ahahah. C’est que ce film a fait hurler de douleur les egos des mascus les plus fragiles.

C’est peut-être le test le plus salé, qui se résume en une seule question :

« Est-ce que les gens se mettent en colère sur internet parce qu’ils trouvent ce film trop féministe ? »

Mais si vous savez, la vague de haine contre Captain Marvel, contre les héroïnes du dernier SOS Fantômes, celles d’Ocean’s 8 et j’en passe, comme quoi les réalisateurs lèchent les bottes des féministes en sacrifiant le vrai bon gros fort musclé long large et bien tendu cinéma avec leur « female reboots » : ce sont eux qui se fâchent tout rouge. Et c’est le signe qu’un film est regardable mes amies ! Ce n’est pas un gage de qualité, on le sait, mais au moins, ça tape dans le dur. Ce sont les mêmes qui hurlent de douleur quand on envisage qu’Ariel soit noire ou Cendrillon latino : ils sont là, à sucer le pouce du patriarcat, à refuser de comprendre qu’on veut plus de meufs, plus de représentation des minorités, plus de diversité ! La qualité viendra, on n’en doute pas. Juste pour rappel : les films dirigés par des femmes rapportent plus que ceux dirigés par des hommes.


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C’est bien évidemment SOS Fantômes de Paul Feig qui ressort de ma liste sur ce test. Sorti en 2016, le film a mis en position fœtale la fanbase des films précédents, comme on pouvait s’y attendre. Moi, je me suis bien amusée : les filles sont aussi grossières et cavalières que les originaux, le scenario n’a rien à lui envier, les effets spéciaux sont à la hauteur et on a toutes adoré Chris Hemsworth en secrétaire décérébré. Ce n’est clairement pas un chef-d’œuvre, mais eh, comme si les films à couilles en étaient tous, hein.
 
À l’inverse, on remarque que Girls with Balls d'Olivier Afonso, avec son cast principal intégralement féminin, n’a pas ému les mascus : le film n’empiète sur aucune franchise mythique et le male gaze tourne à plein régime : ici les femmes sont à leur place dans le monde du sexisme, en mini-short, à se frotter les unes contre les autres.


Le Sexy Lamp test

Après le salé, le grinçant. Ce test revisite la notion de « potiche » et de « plante verte », cette fois avec un autre accessoire décoratif et qui ne fait pas de bruit : le « lampadaire sexy ». Que l’on peut éventuellement à étendre à « lampadaire sexy avec un post-it », dans le cas où le rôle féminin servirait quand même à transmettre des informations au héros (je pense à Arianne dans Inception de Christopher Nolan par exemple, qui ne sert essentiellement qu’à poser des questions pour que le héros y réponde et ainsi éclairer lae spectateurice sur le fonctionnement de l’inception). Comme le test de Mako Mori, il sert surtout à évaluer la pertinence des rôles secondaires (là où l’on a le plus de chance de croiser une femme…).

Pas trop besoin d’expliquer je pense : le personnage féminin sert-il à autre chose qu’à mettre en lumière le héros ? Son rôle est-il décisif dans l’action ? Ou bien n’est-elle là que pour décorer et donner de l’épaisseur au héros à travers une romance, du lustrage de godasse ou en lui passant les plats ?

 

Je crois que Your Name de Makoto Shinkai passe le test, puisque sans le rôle féminin, le rôle masculin n’aurait pas d’objet (oh wait...).

Mais aussi Bienvenue à Zombieland de Ruben Fleischer, avec ses rôles féminins à gros ovaires qui tracent leur route à coup de canons sciés, pas particulièrement sexualisés et clairement pas là pour rendre la vie plus douce aux personnages masculins.


Les tests de Fivethirtyeight

Le projet le plus fou, le plus intéressant et le plus complet ! FiveThirtyEight (un site d’analyse de data qui appartient… à Disney) a passé au crible de 12 tests, imaginées par 12 autrices, réalisatrices, actrices, productrices… les 50 premiers films au Box-Office de l’année 2016. À eux tous, les tests explorent toutes les facettes d’un film : son équipe de production, ses rôles principaux, son casting secondaire, son niveau de représentation des minorités… Et ça dégomme.

Je précise que j’ai traduit comme j’ai pu.

 

1) Les tests qui s’intéressent à ce qui se passe derrière la caméra.

The Uphold Test

- L’équipe du film est à 50% féminin.

0 films passent le test.

The Rees Davies Test

- On trouve au moins 2 femmes dans chaque département à la conception du film.

15 films passent le test.

The White Test

- La moitié des chefs de département sont des femmes

- La moitié de chaque équipe sont des femmes.

- La moitié des membres de l’équipe sont des femmes.

0 passent le test, évidemment (cf The Uphold test)

 

2) Les tests qui vont au-delà de la femme blanche

The Waithe Test

- Il y a une femme noire

- Qui a une position de pouvoir

- Et qui a une relation saine avec un.e partenaire

5 films passent le test.

The Ko Test

- Il y a une personne non-blanche identifiée comme une femme

- Qui parle dans 5 scènes ou plus

- Et qui parle anglais (en VO, ou en VF sans accent censé trahir son origine)

21 films réussissent le test ! On y est presque !

The Villalobos Test

- Le film contient un personnage principal latina

- Et ce personnage ou un autre personnage latina est éduqué, parle sans accent et n’est pas sexualisé.

0 films passent le test.


3) Les tests qui s’intéressent aux protagonistes féminins

The Peirce Test

- Il y a un personnage féminin, protagoniste ou antagoniste, qui possède sa propre histoire

- La protagoniste a de l’épaisseur, avec des besoins et des désirs qu’elle poursuit à travers l’action du film

 - Lae spectateurice peut avoir de l’empathie pour elle ou comprendre ses désirs et ses actes

 40 films réussissent le test !

The Villareal Test

Le film échoue si un personnage principal féminin est introduit à travers l’un des 3 clichés les plus répandus pendant sa première scène :

- elle est sexualisée

- elle est « endurcie », froide ou sans cœur

- c’est une matriarche (vieille, fatiguée ou surmenée)

Mais un film qui a échoué peut tout de même réussir le test si le personnage présente par la suite au moins trois de ces caractéristiques :

- elle est dans en position de pouvoir dans sa carrière professionnelle

- c’est une mère

- elle est imprudente ou prend de mauvaises décisions

- elle est sexuelle (?) ou a choisi sa propre identité sexuelle

27 films passent le test !

The Landau Test

Le film échoue si :

- Un personnage principal féminin meurt

- Un personnage principal féminin tombe enceinte

-Un personnage principal féminin cause un problème décisif à l’intrigue au personnage principal masculin

17 films passent le test.

 

4) Les test qui s’intéressent aux rôles secondaires

The Hagen Test

- La moitié des rôles n’ayant qu’une scène sont des femmes

- Et la première scène de foule montre 50% de femmes

5 films passent le test.

The Koeze-Dottle Test

- Les rôles secondaires sont à 50% des femmes

17 films passent le test.

The Feldman Score

Un film réussit le test s’il obtient 5 points ou plus :

- 2 points pour une femme à l’écriture ou à la direction

- 1 point pour une femme compositrice ou directrice de la photographie

- 1 point pour trois productrices ou trois femmes chefs de département

- 1 point pour une équipe à 50% féminine

- 2 points pour une protagoniste déterminante dans l’issue du scenario

- 2 points s’il n’y a aucun personnage féminin sexualisé, victimisé ou stéréotypé

- 1 point si une scène de sexe montre des préliminaires ou si un personnage initie ou répond à des avances sexuelles

12 films passent le test.

 


Les deux films de ma liste à figurer dans le panel de recherche étaient Mr Wolff (The Accountant) de Gavin O'Connor et SOS Fantômes (Ghostbusters).

Mr Wolff ne passe que le test de Ko et le test de Peirce. Bouuuuh.

Ghostbusters passe le test de Ko, le test de Peirce, celui de Villareal, le test de Landau et le score de Feldman. Même pas la moitié, pour un film pourtant ultra-féminin et qui prétend bousculer les codes.

 

On remarque, à travers ces tests et les lectures que j’en propose, qu’un film peut être sexiste ou non à bien des égards : il ne suffit pas qu’il présente une héroïne en rôle principal ni qu’elle soit forte / badass, beaucoup de choses se passent également en arrière-plan ou derrière la caméra, du côté de l’équipe de production, ce qui n’est pas évident à déterminer si on n’a pas trois jours devant soi pour décortiquer un générique. Le scénario et l’écriture de ses personnages pèsent lourd, le propos du film est le plus gros indicateur de son traitement des femmes : est-ce qu’il en joue, est-ce qu’il le dénonce (adroitement ou pas), est-ce qu’il l’évite ou est-ce qu’il se contente de surfer sur la vague avec une approche superficielle ?

Pour ma part, je continuerai à utiliser le test de Bechdel, j’irai de temps à autre faire un tour sur le questionnaire proposé par France Info et je garde sous le coude le test de Ko ainsi que le score de Feldman qui ne résument pas trop mal les 12 tests proposés par FiveThirtyEight.

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