Quand j’ai ouvert cet ouvrage, il promettait de me plaire, en soufflant un vent nouveau sur mes organes génitaux (c’est une image). Il faut dire que la société les regarde de travers, l’origine du monde est bien loin d’être vénérée (tiens est-ce que « vénération » est de la même famille que « vénérien » ? et bien oui , c’est un rejeton de Vénus, on aime, on adore voir à quel point de déesse à maladie sexuelle, le féminin a dégringolé) : ici on les découpe au nom de la tradition, là on les épile au nom de l’hygiène ou de l’esthétisme, et partout, on les viole. Mais surtout, on ne les comprend pas. C’est même la femme toute entière qu’on ne comprend pas ! Soumise à ses volatiles hormones, elle veut tout et son contraire, aguiche et manipule.