Bla bla bla
« Ici le commandant. Préparez-vous à l’impact. »
Commandant Chesley Sullenberger (pilote d’avion et héros de l’Hudson)
Quand je l’avise, il me parait sympathique, tout simplement et pour commencer, je me dis : « tiens, j’aurais besoin de ça, plus fermer ma gueule et savoir quand l’ouvrir ».
Oui, je pense que les choses qu’on ne sait pas faire, il faut les apprendre !
Je pousse plus avant : je saisis le livre dans le rayonnage, puis je le retourne. Il me promet monts et merveilles au chapitre du tri dans les idées, ce qui concerne le dessin étant écarté par mon esprit. C’est pourtant le propos du livre !
Je le comprends en l’ouvrant et en observant quelques pages, puis en parcourant le sommaire.
Je suis dans un lieu public bondé, et l’ourse que je suis vient de se faire un ami… Je viens de trouver ce qui va me permettre d’oublier que mon train aurait dû partir (arriver ?) depuis une heure.
J’ai donc acquis ce livre, puis l’ai lu.
Bon, il y a bien des trucs énervants, américains j’ai envie de dire, mais on n’a pas d’omelette sans casser des œufs.
Le bouquin suit sa propre méthode : c’est une idée léchée et presque trop clairement expliquée. Ce qui est bien normal : il s’adresse aux orateurs, aux hommes politiques, aux enseignants, aux marketeurs, aux publicitaires, aux dirigeants et autres inventeurs, bref, tout ceux qui ont à communiquer, à communiquer des idées.
C’est pour ça que je me permets d’exprimer ici mon opinion sur cet ouvrage, parce que les membres d’un couple, c’est un peu tout ça.
Le livre se compose en trois parties : repérer le blablabla chez les autres comme chez soi grâce au Blablamètre (le message est-il clair, confus, profus, nuisible ?), apprendre à exposer de manière particulièrement intelligible (visuellement, grâce à une grammaire intuitive) son idée, préalablement cernée, identifiée, testée (là, une panoplie d’outils). Il a donc tout pour me séduire : je suis convaincue, dans mon métier, de ce qu’il dit depuis toujours, Coca-Cola en prend dans la gueule et son histoire de blablablamètre, ça me parle. Pis j’aime la grammaire, vous savez bien, alors une grammaire visuelle, je kiffe !!! Il ya des anecdotes passionnantes sur tout un tas de gens extraordinaires et puis une façon de faire, des techniques d’apprentissage que j’avais déjà découverte dans la lecture rapide, et que j’aimais utiliser, pour, disons, l’exploitation de la Connaissance. Cette façon d’arpenter ce qui est dit par d’autres, de grouper, de représenter, de tester les choses sur le papier comme un scientifique simule l’Univers dans son laboratoire. Et puis aussi, ce que l’on m’a appris il y a longtemps maintenant, l’économie en littérature, de mots, de personnages, d’action.
Le livre se veut pratique : le blablamètre, la grammaire, la LENS et la FOREST vivide sont à mon avis des outils bel et bien exploitables !
C’est la première fois que je me dis que ça peut être valable dans la vie, à tout le moins une façon d’y voir clair ; et pourtant c’est ce que j’ai fait : La Brouille est un beau « logigramme ». Le plus intéressant est bien d’y mettre de l’ordre.
Bon, ok, je suis pas pilote d’avion, mais pardon, dire l’indicible clairement, ça m’intéresse grave.
Commentaires
Enregistrer un commentaire