Avec mes bons voeux
Poisson rouge - Klimt |
Quand Ed pense à mon réveillon du nouvel an, il écrit
ça.
Dans la vie, y a deux types de
femmes : celles qu’on aime, qu’on baise et qu’on épouse, et celles qu’on
fesse. Et pour mettre toutes les chances de votre côté, sachez qu’avoir une
cuisine bien rangée permet de ne pas mélanger les torchons et les serviettes.
AVEC MES BONS VŒUX
Quitter Paris pour les fêtes de fin
d'année est toujours une joie. Marie Lou mon amie d'enfance m'a invitée chez
elle à Nantes, je fais un sac de voyage, voiture, périphérique, autoroute, je
viens te rejoindre.
Nous nous connaissons depuis
l'adolescence, nous avons un peu flirté ensemble mais sommes restés amis, elle
m'a présenté ses divers copains, ils ont disparu jusqu’à Dominique, un revenant
qu'elle a quitté, requitté et repris, elle a du caractère comme dit sa mère. Je
suis arrivée hier, après nos retrouvailles, un dîner en tête à tête, cet
après-midi, je viens te rejoindre.
Quand j'arrive un climat délétère plane.
- Bonjour tout le monde, salut
Dominique, ça faisait un bail, tu vas bien ?
- Ouais super et toi, t'as fait bonne
route ?
Je m'avance vers la cuisine ouverte.
- Salut ma douce, que veux-tu que je
fasse ?
- J'ai fait un foie gras sans
cuisson, je ne suis pas sûre qu'il soit assez tassé dans la terrine.
J'adore cuisiner, je le sors en
faisant attention de ne pas mettre le mélange sel, sucre et poivre partout,
défais la gaze qui l'entoure, le pétris, le comprime entre mes mains et le
remoule en le serrant fortement, je remets le tout dans la terrine en répartissant
bien les ingrédients.
- Voila !
- Tu vois ce n'est pas compliqué,
lance-t-elle, tu crois qu'il aiderait, non il ne sait pas, alors il ne fait
pas, il préfère attendre que cela tombe tout seul, assis dans mon canapé.
- Ne vous disputez pas, je vais
t'aider ma chérie.
- Avec elle, faut tout le temps être
à ses ordres, fait-ci fait-ça.
- Oh ça va si tu avais un peu
d'initiative je n'aurais pas besoin de te dire ce qui est évident.
- Allez du calme, dis-moi, j'adore
que tu me commandes.
- Si tu veux, tu peux vider et
préparer le chapon, la farce est dans le frigo.
- À vos ordres capitaine. Dis-je en
lui enserrant la taille
- Fais-moi un bisou et un sourire.
- Nan !
- Je boirais bien un coup moi.
Dom, ouvre une bouteille de Muscadet
et serre-nous un verre.
- Je prends quoi comme verre ?
Elle lève les yeux au ciel.
- Il est où le tire-bouchon ?
- Cherche, il ne trouverait pas une
vache dans un couloir.
- Oh ça va.
- Non ça va pas, tu m'énerves, tu es
bon à rien, j'invite Ed et tu fais rien, c'est lui qui m'aide, si tu ne voulais
pas que je l'invite il fallait le dire avant.
- Ed par ci, Ed par là, tu n'avais
qu'à l'épouser s'il est si bien.
- Quel incorrection, t'es vraiment
qu'un gros con.
Dominique se lève, met son blouson,
ouvre la porte de l'appartement.
- Salut ! Comme ça vous serez
plus tranquille.
Un silence tombal s'installe, je
n'ose la regarder, du givre me glace le sang. Je suis malheureux, à en pleurer,
comment, pourquoi, moi qui me faisait une joie, peut être que d'avoir dîné sans
lui hier ? Je vais partir, lui téléphoner, je la regarde du coin de l'œil,
elle a les deux mains appuyées sur le plan de travail, le regard perdu, vague,
que dire que faire ? Je n'ose m'approcher, parler.
- Bon il est où ce tire-bouchon ?
lance-je.
- Dans le tiroir, là, dit-elle en
éclatant en sanglots.
Je sers deux verres, lui en tend un
avec un mouchoir en papier.
- Il va revenir, on efface tout et on
recommence.
- Quelle imbécile, c'est de ma faute,
c'est vrai, je n'arrête pas de parler de toi mais c'est normal tu es mon plus
vieux copain, on se connait depuis toujours, tu sais tout de moi, plus que ma
famille, mes amies, je mérite des claques.
Je me tais.
- Je suis insupportable,
caractérielle, têtue, bornée, je voulais passer les fêtes avec vous parce que
vous êtes les deux hommes que j'aime le plus au monde, je voulais nous réunir.
Mon père le disait que je ne sais que briser.
Elle se met à crier, jette les
cousins du canapé à travers la pièce.
- Quelle conne.
J'essaye de la retenir, de la prendre
dans mes bras.
- Laisse-moi, lâche-moi.
Je ne sais ce qui me prends mais je
la bloque sèchement, la regarde dans les yeux et la bascule sur mes genoux, lui
relève sa jupe et la fesse sur sa culotte en coton blanc. Elle se débat, je
l'immobilise de mon bras gauche et en remets une série plus forte, cela la
calme. Je la sens se détendre, elle a un joli fessier, large mais pas trop,
j'ai envie de voir, de sentir sa peau et lui baisse son slip.
- Non mais, ça ne va pas !
- Si très bien, est ce que tu ne
crois pas que tu la mérites ?
- Si.
- Alors dis-le !
- Ça non !
La première claque avec un beau bruit
et la deuxième sur l'autre fesse.
- Une série de dix d'accord ?
- Oui.
Je m'applique mains en godets pour
faire du bruit sans frapper trop fort, une fesse après l'autre, cela rosit
légèrement, elle se tortille mais ne dit mot. Je sens qu'elle y prend plaisir. Quand
elle se trémousse, j'entrevoie ses lèvres carmin qui se mouillent, une légère
brillance. Elle doit sentir aussi contre elle mon sexe dur, je ne pensais pas
que cela me ferait bander, je prends vraiment beaucoup de plaisir et il me
semble que elle aussi. Je lui caresse de la paume de la main ses globes rougeoyants,
son odeur remonte jusqu’à moi.
La porte s'ouvre.
- Mais qu'est-ce que vous faites ?
- Il me fesse parce que j'ai été
méchante avec toi. Chose que toi tu ne peux pas faire car tu es mon homme et
que je ne laisserais jamais mon homme me frapper. Entends-tu jamais !
Je me lève et pars dans la cuisine
les laissant se rabibocher.
Il la prend dans ses bras, l'embrasse.
- Excuse-moi, je ne comprends pas,
j'ai été jaloux, envieux de votre complicité.
- Tais-toi, embrasse-moi, viens
contre moi.
De la cuisine je les voie qui
s'enlacent, se caressent, elle a encore sa culotte sur les chevilles, il lui
passe les mains sur les fesses, elle doit sentir d'un côté la fraicheur de
cette main et de l'autre la chaleur de son postérieur. Leur étreinte devient de
plus en plus équivoque. Elle lui caresse au travers de son pantalon le sexe, il
lui glisse les doigts dans l'entre jambe, leurs baisers sont plus passionnels.
Je me retire dans un coin de la cuisine pour être le plus discret possible.
- Tu veux bien ?
- Là maintenant comme ça ?
- Oui viens.
- Hum
- Hum
- Ça te ferait envie ?
- Oui
- Ed ! Apporte nous du beurre on ne
peut pas bouger.
Quoi, qu'est- ce qu'elle dit ?
- Hou Hou Ed apporte nous du beurre
s'il te plait.
- Voilà j'arrive.
Je fouille dans le réfrigérateur et
leur apporte.
- Pas celui-là, c'est celui pour les
huitres. T'es con ou quoi c'est du
beurre salé.
En effet il était très jaune, donc
beurre salé. Je retourne dans la cuisine.
- J'ai aussi une excellente huile
d'olive première pression à froid, ça vous tente pas, ça vous changerait, c'est
vraiment délicieux avec un petit gout de noisette.
- Qu'est-ce qu'il est chiant ton
copain !
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