Match Point / Jour 1




Je continue de te raconter comment cette drôle d'histoire a commencé ? Aujourd'hui, c'est Blanche-Neige, cette oie blanche, qui va prendre, du point de vue des illus. C'est juste pour le plaisir de faire des recherches sans fin sur internet, le sujet s'y prête si bien. C'est fou tout ce que tu ramasses si tu tapes "princesse"...

Je vais conclure !

Mais pas si facilement. Le match point fut intense, intime et aussi bien long : trois jours. Trois jours de musique, de sexe, de sang et de poils. Accroche-toi.


On y va.


Jour 1 (le jour le plus long)

J’ai bossé toute la journée à ingurgiter l’anthologie élargie de la poésie française, à y chercher des femmes poétesses, je lève la tête de mon labeur quand je remarque que ma meilleure se prépare pour la virée du vendredi (de la vapeur sort de la salle de bain et elle essaie plusieurs jupes, plusieurs collants et plusieurs chemisiers). Je suis moyennement en mode teuf (c’est à cet instant que j’aurais pu le rater), mais je décide d’y aller (merci moi), en me disant qu’il y sera peut-être. Je me prépare laborieusement : j’enlève le pyjama que j’ai porté toute la journée et j’essaie plusieurs pantalons, plusieurs pulls et plusieurs paires de chaussures. J’ai rendu visite à un coiffeur il n’y a pas si longtemps, je me suis épilé la moustache deux jours plus tôt, je décide que du point de vue pileux, j’en ai assez fait comme ça. J’ai des anglaises qui commencent à se former dans la culotte et mon poil d’hiver sur les jambes, mais c’est pas ce soir que je vais conclure de toute façon, je me dis, vu que j’ai mes règles.

Bloody princess - Saint Hoax


Alors, c’est une constante chez moi : j’ai mes règles quand j’aimerais mieux pas. Ce n’est pas seulement la magie du hasard, non, ce mois-là, exceptionnellement, j’ai eu deux fois mes règles. Dans des conditions également exceptionnelles, je te laisse en juger.

Précédemment, j’ai eu normalement mes règles le 3 décembre, après un cycle normal de 32 jours. Le 14 décembre, 2 jours avant cette soirée, donc, il y a une "Super Lune" et je dois participer à un cercle de femmes au cours duquel nous bénissons nos utérus. Mes règles précédentes viennent de se terminer deux jours plus tôt (je les ai longues et grosses). Eh ben ce soir-là, sur le trajet qui me mène à ce cercle de femmes, j’ai des contractions utérines et dans l’heure qui suit, j’ai à nouveau mes règles, c’est quoi ce bordel ? J’ai ainsi passé 3 semaines complètes de ce mois de décembre à saigner. Et ça, ça me ruine l’humeur et la santé. Après, elle sont revenues presque normalement le 8 janvier, 37 jours après mes règles normales, mais 25 jours seulement après mes règles supplémentaires. J’ai rien compris, j’avoue. Dans le tas, je ne sais pas où je suis censé situer mes ovulations, par exemple. Après, je m’en fous, je ne baise jamais sans capote, mais bon, ça m’a bien embêtée d’être sanguinolente le jour où on conclut enfin avec Johnny Boy. Pis attention, hein, je fais pas semblant : je perds des litres et des litres, je ruine mes culottes, les draps et mon taux de ferritine. Je suis souvent malade, fiévreuse, diarrhées, suées.

Bref, je suis pas au top et je n’imagine même pas que la soirée puisse se terminer à deux dans un lit. C’est dur de se faire belle, au passage, quand tu as l’impression que ta vie est aspirée hors de ton corps et que ton utérus se crispe à l’idée de sortir (on est en décembre - je situe). Au dernier moment, par peur d’être vraiment trop grotesque, j’enlève le caleçon qui est censé me protéger du froid, sous mon pantalon - mais je mets de bonnes grosses chaussettes (faut pas pousser merde).

Et hop, on sort.

Johnny Boy est là, devant la porte à siroter ses premières bières de la soirée, ça me fait bondir le cœur de le voir. Il y a un peu de monde, l’ambiance est cool. Je passe le concert assise dans un coin, à regarder les gens danser. Johnny Boy préfère rester dehors, il ne fait que quelques apparitions furtives, jusqu’à ce que le groupe de la semaine quitte la scène. À partir de cette heure, le bœuf commence, Johnny Boy revient avec son djembé, il est minuit, on ferme les portes et les mœurs peuvent commencer à se distendre. Je suis très vite entreprise par deux types que je ne connais pas (et réciproquement) mais qui se relaient pour me casser les pieds. Je déteste a-bso-lu-ment quand les mecs saouls me parlent à deux centimètres du nez en s’écroulant à moitié sur mon épaule. Le mec qui fait ça, il a zéro chance avec moi pour les mille ans à venir. Et puis de toute façon, moi aussi je suis en chasse.

Johnny Boy a bu autant que tout le monde, il parle un peu fort, il a un peu chaud mais il reste fréquentable. Ça reste relatif, évidemment, par exemple il ne me met pas de main au cul, mais il me dit qu’il m’en mettrait bien une (une variation sur « tout cul tendu mérite son dû », de la rape culture tout craché). Il a frôlé le fatal faux-pas (-200 000 points, l’intrusion d’une main sur mon cul par un non-familier + possiblement l’intrusion de ma main sur sa gueule) mais ne met jamais les deux pieds dedans. Il ne me touche pas, ne me vole pas de bisou, ne m’impose pas une proximité trop proximitante (genre bras sur l’épaule, argh) et ne passe pas l’essentiel de la conversation à flatter son ego. Il ne devient pas plus lourd au fur et à mesure que la soirée avance, il devient tout gentil, tout love. C’est fou l’effet de l’alcool sur les gens.

Drunk on love - Rodolfo Loaiza
Petit aparté sur ce sujet, évoqué précédemment : j’ai un tas d’a priori sur les gen.te.s qui boivent de l’alcool. Je n’aime pas vraiment fréquenter les endroits où l’on en sert et rien ne m’horripile plus que les conneries de mec bourré. Pour moi, c’est pas une circonstance atténuante d’avoir bu quand on fait de la merde, c’est même carrément la preuve qu’on avait l’intention de faire de la merde et de ne pas assumer le lendemain. Moi-même je ne bois pas ou très peu (j’aime d’amour les bons Bourgogne), je suis toujours celle qui raccompagne en fin de soirée, mais j’ai fini par mettre du vin dans mon eau, parce qu’au fil du temps, j’ai rencontré plein de super personnes qui boivent. Et puis bon, je ne bois pas mais je suis une putain de junkie, je suis bien obligée d’être tolérante si je veux qu’on le soit avec moi. Mon credo ? Un verre ça va, deux verres il ne faut pas. Fin de l’aparté.

Reprenons : j’ai bu mon petit verre de Macvin, il a bu ses douze bières, tout le monde est imbibé autours de nous, dont deux champions qui me crachouillent au visage en me faisant des yeux de labradors. Il est deux heures du matin, je suis fatiguée jusqu’au fond des os, je vais partir dans deux minutes quand Johnny Boy lance une offensive : il me demande si je suis sûre de vouloir rentrer - je pourrais dormir ici par exemple. Je suis pas une experte de la baise improvisée (je suis carrément contre) mais je comprends bien que c’est de ça qu’il s’agit. Ce gars se déplace avec un petit camion aménagé et je suis pas née de la dernière pluie de toute façon. Je lui répète que je ne suis pas disposée à ça et même que je suis tout à fait indisposée (rapport au litre de sang que je déverse au même moment). Là, ça le calme un peu mais il ne s’enfuit pas. Au contraire il reste tout près de moi et je reste deux heures de plus à taper sur une darbuka et à rouler pétard sur pétard sur un coin de piano.

On commence à se toucher aussi. On s’assoit côte à côte, on se prend les mains, il passe les bras autours de ma taille. On s’embrasse. C’est hyper romantique, j’te jure. Il est si près de moi que ceux qui me tournaient autours ne s’y risquent plus, j’avoue y avoir trouvé un certain soulagement.

Quand il devient clair que je vais vraiment partir, à quatre heures du matin, il passe la deuxième vitesse. Reste dormir ici, qu’il fait, pas dans mon baisodrome, non, non, par terre au-dessus de la scène au milieu des gens qui passent.

Ah ah, je réponds.

Il insiste : alleeeeeeez, j’te jure, tout ce que j’ai envie, c’est de te caresser comme un fou toute la nuit.

Ces derniers mots sont exactement exacts, j’espère ne jamais les oublier. Parce que j’ai adoré les entendre. Et le meilleur du mieux, c’est que ça s’est vraiment passé.

On se retrouve sur un matelas avec un duvet pour deux sur le sol de la salle des techniciens, qui est une grande mezzanine qui surplombe la scène et donc la fête qui ne veut pas s’arrêter en dessous. Il y a déjà des gens qui dorment sur les canapés, les allées et venues sont incessantes ; nous ne serons jamais seuls. Il tient parole : il me pelote comme un fou en me disant des mots doux (« je t’aime déjà »), disons une grosse heure.  Ses mains sont partout et on grogne de plaisir en faisant des nœuds dans les draps. Ses doigts sont comme aimantés à mes petits seins et il me couvre de baisers. Je sens tout mon corps qui se réveille, même en gardant mes chaussettes et mon pantalon... C’était putainement délicieux mais ça s’arrête d’un coup, quand le jour commence à poindre. Il s’endort comme un sac, en ronflant comme un sonneur.

Je maîtrise la situation (c’est-à-dire que je le roule sur le côté, être couché sur le dos est propice au ronflement). Nos voisins de lit sont en pleine action (un cunni bourré), j’ai bu trop de café toute la journée, j’ai des palpitations et la lumière devient de plus en plus intense jusque sous mes paupières, ça devient très clair : je suis en train de faire une nuit blanche et on est le lendemain. Je me mets à penser, du coup.

Le mec sur lequel j’ai jeté mon dévolu il y a des mois est dans mon lit, ça y est. Je me refais le film. Je repense aux mots doux, au « je t’aime déjà » et au fait qu’il était ivre en le prononçant. In vino veritas, je me dis toujours, oui, mais à quoi ça sert la vérité si elle n’est pas assumée le lendemain ? Ce sera toujours comme ça avec lui ensuite : c’est quand il a bu qu’il est le plus romantique, le plus câlin et le plus amoureux. Je décide dès le début de ne pas en faire trop de cas, mais de bien les lui rappeler, parce qu’il n’y a que lui pour juger de leur sincérité.

Je n'ai pas besoin de monnaie de singe. Il y en a, des filles, des gars, qui disent "je t'aime" comme on lance une corde autours du cou. Pour retenir, pour garder ; ça dit "regarde l'immense amour que je te donne !" et toi comme tu veux de l'amour, tu t'engages à prendre ce cadeau qu'on te fait. Il y en a même qui veulent absolument l'entendre, sinon tout le reste ne vaut rien, alors on se sent un peu obligé.e de le donner à ces gens-là. Des fois aussi, on a peur de le dire, à cause de toutes ses raisons  et si c'était mal compris ? Et si mon partenaire se sentait obligé de répondre "moi aussi" ? J'en connais d'autres qui disent "je t'aime" avec les poings dans la mâchoires, bim. Alors, tu vois, y a pas grand-chose qui veut moins rien dire que "je t'aime", je trouve. Ce sont des mots maîtres-chanteurs, qui appuient et s'appuient sur les failles, sur les doutes, les nons-dits; c'est un jeu de dupes, enfin.


From Enchantment to Down - Thomas Czarnecki


Fallen Princesses : Snowy - Dina Goldstein

Moi je l'aime bien ce gars, c'est sûr. Mais vu le poids de ce mot, je ne vais pas pouvoir lui dire "je t'aime".

En plus, je suis à peu près certaine qu'il se situe, à cet instant, plus bas que moi sur l'échelle de l'engagement. Moi, je me sens méfiante et en même temps, je ne me suis pas jetée dans ses bras juste pour vérifier la taille de sa queue (c'est fait - woaou), j'ai envie de faire tout un truc avec lui.

Tout un truc.

J'avoue, c'est pas précis, mais qu'est-ce que j'en sais moi, de ce que je vais pouvoir faire avec lui ? Ses intentions ne sont pas particulièrement plus claires, mais j'ai quand même remarqué que c'est moi qui lui courais après et pas l'inverse. Il n'y a pas de raison qu'il se fasse tout un fromage de notre relation, hmm ? Il me l'a dit lui-même, deux fois, lors de mes deux précédents râteaux : il ne se voit pas se poser avec une meuf, là, maintenant.

Un mec qui n'a pas l'intention de m'accaparer, ça me va bien, tu vois.


Bref. Je ne dors pas et le deuxième jour se lève.




Commentaires

  1. C'est une Belle histoire qui donc se poursuit de par ce que j'ai déjà lu sur ce "Boy Machin".....

    Mais dis-moi, C'est balèze ça, cette Bénédiction de l'Utérus! Tu sais que mon Amie est une Moon Mother...!!!! Si Si Si!

    J'aurais plein de truc à te raconter bien sûr, Pour sûr!

    J'ai déjà médité ainsi donc, en sa compagnie à distance, hors de son Cercle de Femmes et sur le Site de Miranda Gray, j'ai vu et lu qu'il y a un module pour les garçons qui veulent bien participer (j'en suis!)...

    Et ton "Machin Boy" tu devrais lui en parler non...?

    https://www.2tout2rien.fr/wp-content/uploads/2013/06/explosions-d-actrices-blanche-neige-et-les-7-nains.gif

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  2. Pourquoi l'appelez-vous machin ?? C'est Johnny Boy !

    Je n'ai jamais participé à une bénédiction avec une moon-mother et je n'en ressens pas vraiment le besoin. La plupart de mes démarches spirituelles sont solitaires.

    C'est bien entendu un sujet que j'aborde avec lui, entre autres nombreuses choses ! Mes règles prennent pas mal de place dans ma vie (à peu près 1/4) et il ne peut guère les ignorer. Après, ce n'est pas un être très spiritualisé, il suit mes cycles sans s'y investir davantage (ce que je ne lui demande pas d'ailleurs).

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    1. Oui, Johnny Boy! C'est vrai quelle classe d'être ainsi baptisé par une amoureuse! c'est clairement plus stylé que Mon Lapin, Ma Puce, Mon K-Nard épitoussa! Oui, je suis un Flemmard, j'avais la flemme de remonter la page, désolé pour ce qui n'est pas du mépris, bien au contraire, je l'aime déjà bien ce gars là, Respect! il ne m'est pas inconnu, il me semble en avoir déjà entendu parler chez vous, non...?

      Moi j'ai longtemps médité, initié dans les années 70-80, c'était comme une mode et très pratique pour s'extraire de la toxicomanie de manière douce et accompagnée.....(et surtout gratos!!!!)

      Je prend énormément part aux cycles de mes amoureuses..... Les dates sont dans mes agendas et actualisées tous les mois.... J'y prend part de manière active de manière personnalisée et suivant la sensibilité de chacune au fait de mon immense disponibilité et sensibilité à ce sujet si subtil.... qui concerne comme vous le faite remarquer près de la moitié de la population humaine...

      Mon amie/amoureuse est Moon Mother et je l'ai découvert par hasard en parlant d'Elisa Brune à une autre personne, connaissez-vous Elisa Brune...? Pourtant mon ami m'a déjà fait méditer avec elle lors d'une Pleine Lune (hors calendrier-Miranda Gray...). Elle a donc constitué un cercle de Femmes et intervient même à présent auprès de publics spécifiques sur des champs de la sexualité en milieu médico-social... Comme quoi vivre pleinement sa sexualité, sa féminité et s'intéresser à son appareil reproducteur-génital/sexuel-Plaisir peut tout à fait être porté dans l'espace public...

      Concernant l'intérêt porté pour ma part au Cycle de ces Femmes que j'aime n'a rien à voir avec une demande de leur part... C'est un réel Plaisir pour Moi et cela ouvre quand même beaucoup aux Territoires de l'Intime.


      Un peu de Musique...?: Le dernier Archive, Classieux!: https://1drv.ms/f/s!AqBFkMs3jU2yjs8Itv6hlMmzfbnH8Qchive,

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    2. Oui, je connais Elisa Brune, je l'ai lue et j'en ai même parlé en ces pages (en 2013!) Ici, à propos de l'orgasme féminin : http://volublog.blogspot.fr/2013/09/orgasme-clitoridien.html

      Qu'entendez-vous par "j'y prends part de manière active et personnalisé ?" C'est très bien pour vos amies si vous êtes capable de prendre la mesure de ce que sont les règles, pour nous. J'ai rarement eu cette chance. J'ai eu des copains dégoutés ou indifférents, en général. Johnny Boy n'est ni l'un ni l'autre, il tâche de se repérer dans mes cycles mais il a encore du mal à voir sécher mes serviettes hygiéniques sur les radiateurs... Il n'a pas souvent vu le sang des femmes, finalement, on le cache si bien.

      Je n'ai pas accéder au morceau de musique, il n'est pas accessible apparemment.

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    3. D'Elisa Brune, c'est justement cette personne dont je vous parle qui est Moon Mother et qui m'en a parlé et m'a même offert son ouvrage "Révolution du plaisir féminin (La): Sexualité et orgasme", dans lequel elle évoque le Plaisir sexuel en tant qu'art, ce qui est accessible à chacun d'entre nous... J'ai été particulièrement touché par la découverte du "Voile d'Aphrodite, et depuis nous voyageons dans de toutes nouvelles Dimensions, C'est Fantastique!

      J'y pends part, déjà en prenant soin, à l'approche des dates du cycle des différentes manifestations et impressions, sensations qui se produisent immanquablement... Ensuite à l'arrivée du cycle ma présence et mes attentions sont plus fréquentes, plus enveloppantes, plus tendres et douces, prévenantes. Dans le cas de mon amie qui est jeune fille, cela peut aller jusqu'aux achats de serviettes, aux lavages des culottes à sa demande. Ayant eu connaissance de ces attentions intimes, mon amie s'est ouverte à ces attentions et plus âgée, plus mature, elle m'a fait part des manifestions physiques plus particulièrement en relation avec son appétit sexuel lors de ces périodes précédant le cycle. De fait lorsque le cycle arrive, une intimité plus approfondie se met en place. Nous résidons loin l'un de l'autre et lorsque nous sommes séparés, je participe par son intermédiaire à l'arrivée des saignements, nous en parlons et depuis nos dernières rencontres hors cycle, en mon absence elle me transmet par pli postal la culotte choisie portée sans serviette et donc bien imprégnée afin que je la lave pour remise à la rencontre physique suivante... Du fait de ses fonctions de Moon Mother et créatrice de ce cercle de Femmes, elle est très sensible à cet intérêt porté par un homme à sa féminité et à ses règles...

      Voilà en résumé.


      La musique, là, ça fonctionne...?: https://1drv.ms/f/s!AqBFkMs3jU2yjs8Itv6hlMmzfbnH8Q

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  3. Là, je vous avoue que l'évocation de vos habitudes intimes concernant les cycles de vos amies m'a faite sourire... Par voie postale ! Je ne suis pas à ce point impatiente de les voir arriver, je dois dire. C'est de la vénération !

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    1. Vénération! Il y a de cela je dois dire, Vénérer et honorer le Féminin, oui... 'est à défaut d'être tout à fait cela, c'est un peu cela!

      Disons plutôt que je vénère la Relation amoureuse et le Plaisir, la Volupté pour être plus précis.

      Nous en parlions justement ce soir avec mon amie, en hangout... Elle évoquait justement cette vénération que je lui voue, aussi selon ses dires... Mais je lui disais plus simplement que ce que je vénère en Elle c'est ce qui constitue cette Essence même de notre Relation, cette part d'Elle sans laquelle ce que nous vivons ne peut exister, ne peut être, tout simplement... Cette part d'Elle c'est sa féminité, sa part de masculin aussi qui parle à ma part de féminin, cette alchimie qui fait que 2 x 1 font Un. Bref, cette féminité, dans cette relation amoureuse, elle est constitué, comme vous le dites, pour 1/4 de la vie d'une femme par son cycle, par ses règles avec tout son cortège d'effets et de causes... Il n'y a pas de mystère, il y a des saignements, il y a tout un processus très biologique... Y être attentif et sensible c'est écouter, c'est entendre, c'est voir, c'est regarder... Et quand je regarde, je vois une Femme, un être et pas une déesse, pas une White Snow! Pas un Boulet!

      Et je n'ai pas d'habitudes avec ces Femmes là, de ma vie, Chaque Femme vit son cycle de manière unique... Elle m'offrent juste de contribuer à cette vie là, de l'intime. Très jeune j'ai été en contact avec le féminin, 4 soeurs, un mère et un père toujours, tous les jours aux quatre coins du monde... J'ai commencé à me masturber frénétiquement très jeune!

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  4. https://1drv.ms/f/s!AqBFkMs3jU2yjs8IRy-7t9BV4eEUFg

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  5. Ecoutez, à la énième occasion de vous le dire, je vous le dis : arrêtez. C'est inconvenant. Je n'ai RIEN demandé, je ne réagis même plus et vous continuez... liens, images, musiques... ça marche / ça marche pas, non seulement je m'en fous mais en plus il faut que j'aille voir, que je vous réponde "ça marche / ça marche pas" alors que juste, j'ai rien demandé. Arrêtez. C'est oppressant sérieux.

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  6. Je lis et j'entends souvent cela,

    Sorry!

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    1. Eh ben, remettez-vous en question mon petit gars. Ou pas.

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  7. Je suis simplement touché et affecté par "vos" réactions alors que je prends simplement plaisir à échanger avec vous....., simplement. Et puis à propos de certaines réactions, n'est ce pas vous qui demandez, je cite clairement en copier/coller: "Qu'est-ce que vous appelez "l'amniotique" ?"... J'avoue avoir été surpris de la part d'une personne comme vous, alors ce n'est pas par attitude machiste ni condescendante, ni paternaliste que j'ai répondu, c'est simplement sincèrement.....

    Désolé d'être lourd. A propos de remise en question, sachez que comme dirait le célèbre poète rock: "Le cours ordinaire me va comme un Incendie"... Nous sommes dans le cours ordinaire là, non.....? Je veux dire que le quotidien est pour moi un Brasier, tout est constamment ravagé du premier au dernier instant...

    Point!

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  8. Allez-y continuez de ne pas comprendre ! Formulez des "excuses" tout en me rappelant que je ne devrais pas réagir comme ça, envers vous qui êtes si gentil et aimable. Vous me volez, encore, du temps. En lisant un truc comme "ses travaux sur l'utérus et l'amniotique, terrible", et sachant parfaitement ce qu'est le liquide amniotique, mais sachant aussi que vous vous exprimez confusément (avec passion diriez-vous), je me suis dit "tiens l'amniotique, nom singulier, je ne connais pas, non ! Une nouvelle science peut-être ?" Pleine de bonne volonté, et après avoir jeté un oeil sur ce que Google propose sur cette brave dame, vous m'expliquez ce qu'est le liquide amniotique. Je suis démunie. Non ce n'est pas normal, ce n'est pas le cours ordinaire, vous êtes bien placé pour savoir que vous êtes ici, mais aussi dans mes mails et aussi sur mon Google+ et que vous me demandez/proposez "tout simplement" plein de trucs (des pelles de chansons, qlq poignées d'images, des kilomètres et des kilomètres de blogs) sur lesquels vous m'invitez à donner mon avis. Mais je ne le veux pas, "tout simplement". A tous les coups, ce que vous me proposez de "découvrir" est déjà sur le blog ou tellement connu que c'est insultant pour moi. Ou bien ça m'indiffère et je ne sais pas comment le dire autrement que par le silence. Avant de me demander si je connais un truc, regardez si je n'en parle pas ici. Ensuite, si vous voulez soumettre une réflexion suscité par une lecture ici, soumettez-le à tout le monde, et pas spécifiquement à moi, nous ne sommes pas dans une "relation", je ne vous connais pas et je vous ai déjà repoussé. Et surtout, surtout, ne me demandez pas en retour "ce que j'en pense". Je vous l'ai déjà dit, il me semble. Si c'est ça le "cours ordinaire", alors oui monsieur, vous êtes machiste, paternaliste et casse-clito.

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