"Houston ?"
Ses
mains parcourent mon corps endormi. Ses paumes effleurent la pointe de me
seins, caressent mon ventre, mes flancs, puis viennent en aide à la partie de
son corps qu’il veut introduire en moi. Ainsi placé dans mon dos, l’angle de
pénétration n’est pas bon, il arrive à glisser le gland dans l’espace qui se
trouve juste derrière mes lèvres, mais pas davantage.
Ainsi
réveillée, je peux réagir de deux manières : l’agression ou la
coopération ; mais quand mon esprit émerge, c’est déjà ficelé, mon corps a
déjà commencé à réagir alors que je n’étais pas encore là ! Il y a pas mal
de paramètres qui vont faire que je vais enlever ma culotte ou me mettre à
grogner. Voici à quoi ressemble alors mon tableau de bord.
Tout
ça se passe en une nanoseconde. En général, le premier et le dernier indicateur
parlent pour les autres ; et c’est le plus souvent le dernier qui
l’emporte, chuis une foutue salope. Je coopère, je ne peux pas m’en empêcher.
Bon,
je ne lui répète pas qu’il ne peut pas
me baiser sans que je me réveille (je le ferai plus tard) et je le mets sur le
droit chemin. Nous sommes allongés imbriqués, en cuiller, il n’y arrivera pas
tout seul. Je retire ma culotte, saisit son sexe entre mes jambes du bout des
doigts et le glisse correctement dans mon ventre, en donnant à mon bassin
l’angle qui va bien. Comprenant que je ne dors plus, il a une seconde
d’hésitation, pas plus.
On
baise enfin.
J’ai
en effet les muqueuses sensibles, c’est comme s’étirer après avoir bien dormi.
Nos
mouvements suivent un rythme lent mais déterminé, son bras droit est passé
autour de mes épaules pour amener mon dos à lui et la course de mon vagin sur
son membre me parait sans fin. Volupté.
Après
quelques secondes seulement, il a tout à fait repris ses esprits, plus de
maladresse ni d’hésitation, son bras sur ma poitrine affermit sa prise, et il roule
sur le dos en me hissant sur son ventre. Nous apprécions tous deux cette
position, que je voudrais ici nommer « le papillon, l’aiguille et la botte
de foin ».
Il
a replié ses genoux et remonter ses pieds, pour rétroverser son bassin vers le
mien, que je scelle à lui en cambrant le dos. Frotter la peau de mes fesses aux
poils de son pubis, c’est déjà bien commencer la journée, c’est pour ça que j’y
mets toujours du mien…
Dans
mon oreille plongent ses soupirs, je suis toute étendue sur lui, qui pousse sur
ses pieds et lève les fesses et tire et pousse sur ses bras pour me faire aller
et venir.
Il
pose alors ses pied sur mes genoux resserrés, je tends parfaitement les jambes,
tendue comme un seul nerf de mon premier cheveux à mon dernier doigt de pied, refermée
sur lui.
Peu
après m’avoir retournée sur le ventre pour que je puisse me frotter le minou à
loisir, il éjacule aux alentours de 5 heures du matin, à l’instant où surgit
mon propre orgasme.
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