(MOOC) Violences faites aux femmes / les mutilations sexuelles féminines


 

Le MOOC aborde le sujet d'une violence spécifiquement subie par les femmes : les mutilations sexuelles.

Découper le clitoris d’une femme, ce n’est pas juste un acte extrêmement douloureux, c’est aussi compromettre gravement sa santé dans l’avenir, détruire sa sexualité (ne serait-ce même que son envie d’avoir un acte sexuel, et tu sais comment on appelle un acte sexuel sans envie, n’est-ce pas ? un devoir viol !) et augmenter considérablement les risques d’une mort en couches, pour la femme comme pour l’enfant à naître.

C’est une violence de genre et une atteinte grave à l’intégrité des femmes.



Les infos à retenir

- Plus de 130 millions de femmes sont mutilées sexuellement dans le monde. On comptabilise 2 à 3 millions de nouveaux cas par an. La plupart de ces femmes sont originaires d’Afrique subsaharienne ou d’Asie, les régions du monde les plus touchées par ce fléau.

- C’est une violence traditionnelle, intégrée dans les comportements pour des raisons (rite initiatique, hygiène et esthétiques sont indifféremment invoqués) qui n’ont en fait rien à voir avec sa finalité : interdire ou contraindre la sexualité de la femme dès sa puberté.



Les mutilations sexuelles féminines : définitions

- Les mutilations génitales féminines sont définies en 4 catégories :
Type 1 : excision du prépuce clitoridien
Type 2 : excision du prépuce clitoridien et des petites lèvres
Type 3 : excision du prépuce clitoridien et des petites lèvres suivie d’une infibulation (image ci-contre)
Type 4 : autres mutilations telles que scarification, incision ou étirement des petites lèvres

- Infibulation : après l’excision du prépuce clitoridien et des petites lèvres, les plaies sont recousues ensemble pour fermer l’orifice vaginal, ce qui complique et rend très douloureux non seulement la miction mais plus encore les rapports sexuels et l’accouchement.

- Les mutilations sexuelles féminines : intervention d’Aurélie Desrumeaux, représentante de l’ONG Équilibre et Population.






Autres pratiques traditionnelles néfastes

L’excision, si elle est la plus violente, la plus répandue et la plus spectaculairement odieuse, n’est pas la seule tradition qui atteigne à l’intégrité physique des femmes. Nous pourrions également citer…

… le repassage des seins (Cameroun)
… le gavage (Mauritanie)
… les femmes girafes (Birmanie)
… les corsets (Europe)
… les pieds bandés (Chine)
… les mariages forcés ou précoces (partout ; 75% des femmes au Niger)
… et d’autres pratiques plus anodines et moins douloureuses mais éminemment genrées et toutes destinées à modifier le corps des femmes, comme celle qui consiste « juste » à retirer l’intégralité des poils qui nous poussent sur le corps à l’exception des cheveux qui doivent être longs, à porter des vêtements spécifiques mais si peu pratiques ou porter des signes distinctifs à même la peau (maquillage).




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