Chicorée et ses 120 petits


Comme pas mal de petites filles, Chicorée joue au papa et à la maman. Enfin, surtout à la maman, elle n’a mis en place aucune manifestation d’une quelconque paternité dans ses jeux. Elle explique qu’il n’y a pas de papa simplement parce qu’elle préfère jouer seule. Les garçons de sa classe ne jouent pas bien au papa, dit-elle. No comment.

Ma fille m’a expliqué qu’elle avait 120 minous.

En grande amatrice de Ponti, je crois comprendre de quoi il retourne.

(Pétronille et ses 120 petits, par Claude Ponti)

Minou, c'est son doudou, qui est aussi son enfant, donc.

120, c’est beaucoup, quand même, je lui dis.

Elle confirme, en ajoutant qu’elle doit donner 120 biberons.

Je corrige en précisant que ça, ce n’est que le matin, qu’il faut aussi, au minimum, en donner 120 à midi, 120 au goûter, et 120 le soir. Je calcule (!) alors la quantité d’eau nécessaire pour la confection de ces biberons, mais elle m’arrête : en fait, elle allaite, la question ne se pose pas.

Devant sa mère un peu pantoise, là, elle explique que, c’est vrai, c’est beaucoup, mais pas si difficile, puisqu’elle a 120 bras.

Je prie, je prie pour que ce soit, plus tard, plus facile à vivre dans sa tête que dans la mienne. 

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