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L'indémoulable de Jean-François

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C’est avec stupeur que je le constate : je ne vous ai toujours pas fait part de cette divine recette, qui fait merveille très régulièrement… C’est un gâteau très spécial… Il est tout raplapla ? C’est normal. Il est impossible à démouler ? C’est normal aussi. Son nom ? L’Indémoulable de Jean-François .

Je veux

Je veux qu’il soit doux, mais qu’il me force un peu. Qu’il décide pour moi de ce qui me fera trembler de plaisir, et qu’il me laisse le faire comme je le fais bien. Qu’il me malmène avec tendresse, qu’il me saccage avec minutie, mesure et réflexion. Que ça sente la sueur, les hormones, le cul, que l’air soir lourd et gras, mais qu’il soit aussi chargé de soupirs légers, de poils aériens, de pensées romantiques, d’eau de mer, de cris de zoziaux, d’herbe et de vent.

Conjuguons-nous

Conjuguons-nous Mon lit corne Ronrornne, Mon matou Zalhem Frotteur de couenne, Mimisce-moi Lagarce-moi ! Débranche-nous, Cadastre-nous de remous, Arpentons nos corps, Sonde le à bras-le-for !

Les mots et les femmes - Marina Yaguello

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Voici l'extrait d'un petit livre d'une linguiste que je connaissais pour son excellent Alice au pays du langage , et à qui je viens de découvrir son versant féministe... Pratiquement seule parmi les théoriciens à dire JE dans ses ouvrages (ce qui est fortement déconseillé lorsque l'on veut donner une impression de rigueur), elle envisage la condition de la femme sous l'angle linguistique... C'est savoureux, et j'aurais aimé vous en mettre plus, mais je me contenterais de ce qui m'a le plus marquée, et appris, surtout. Je signale au lecteur que l'ouvrage commence à dater (1982), et que depuis sa sortie, les femmes ont bénéficié de quelques avancées... C'est d'autant plus intéressant que l'on voit par où nous sommes passées ! Évidemment, en tant qu'homme, vous pourrez vous insurger, et ne pas lire. je vous le conseille tout de même, c'est plein de bon sens, et surtout plus objectif qu'une vindicte féministe qui an...

Le plus petit dénominateur commun

Les mecs, vous devez connaître plus particulièrement ce phénomène : celui de dépendre entièrement de votre partenaire, qui a moins souvent envie de faire l’amour que vous. Du coup, c’est toujours elle qui décide, en vertu de cette loi : le plus petit dénominateur commun. C’est elle, le plus petit dénominateur, c’est donc elle qui décide de la fréquence des câlins… Pas de chance. Je dis « les hommes », mais ça veut rien dire, hein, parce que des fois, ben c’est la fille qui a le plus gros appétit. Si, j’en suis la preuve super vivante. Et c’est donc l’homme qui se retrouve plus petit dénominateur commun, qui tient les rênes du coït… On me l’aurait dit il y encore pas si longtemps, je l’aurais pas cru. J’ai toujours été le plus petit dénominateur… Mais aujourd’hui, je me rends compte de ce que c’est, de vouloir et de ne pas pouvoir, de ne pas avoir… Ça complique tout en fait.

Les nuits d'une demoiselle - Colette Renard

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LES NUITS D'UNE DEMOISELLE (Colette RENARD) Que c'est bon d'être demoiselle Car le soir dans mon petit lit Quand l'étoile Vénus étincelle Quand doucement tombe la nuit

Au jardin

18H. Le soleil se fait moins mordant, il est rasant, c’est l’heure où c’est ton copain. C’est à cette heure-ci que je sors mon ptit short, un de tes vieux T-shirt, mes vieilles grolles, que j’empoigne la bêche, le râteau, la ptite binette que t’as dégoté exprès pour mes petites mains, et que je vais batifoler dans l’herbe folle et la terre molle.

Comment je suis devenue un homme

C’est lent, comme processus, insidieux. Complexe aussi. J'ai fait ce que j'ai pu pour être claire, concise et ordonnée tout au long de ce post. j'ai bien senti que j'ai failli. je peux pas mieux, au risque de foutre encore plus le bordel. Parce que l'édification de la libido d'un individu, d'une individue, même, c'est 'achement inconscient, tabou, intime, inconnue. Au début tu ne doutes pas que tu vas en pâtir, vu que ça te fait jouir, je veux dire. Et vu que ça t’ouvre l’appétit, que tu grossis, que tu ris, et tout. Ça a commencé en me rendant compte que j’étais une fille. Une jolie fille, même, vue de loin, et qu’une fille, ça a un corps de fille.

Soleil. Soleil. Soleil. Foin.

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Où nous trouvons une raison de plus de ne pas porter de soutien-gorge. Le cul calé comme il peut à l’arrière de l’andaineur (Andex PZ 420…), ça crapahute sec. Ça vous remplit les oreilles, ça vibre, ça secoue. Un truc de malade. Parcourir chaque mètre carré d’herbe coupée, en faire un petit tas bien joli, bien régulier, tout en longueur. Sous une chape de soleil de plomb.

J'ai la tête éperdue

J’ai la tête éperdue Mon épervier en rut ! Attention tu vas glisser Sur mon jus qu’a coulé Je m’retiens au lavabo Toi à mon dos Un qui dérape Et c’est la chute qui dégnape ! Les pantalons sur les chevilles Ca vous met l’équilibre en vrille… T’avais pas le temps, Soi-disant ?