Sarah Andersen
Bon, il faut dire que l’œuvre de Sarah Andersen n’a rien à voir avec
celle de Marguerite Sauvage ou celle
de James Jean. Pas de jambes aux
longueurs improbables, pas de cheveux qui s’emmêlent dans le vent, pas de
prédation sexuelle, pas d’hypersexualisation…
En fait, s’il fallait une
antithèse aux travaux de Sauvage ou Jean, ce serait Sarah Andersen.
Tu
connais sûrement son travail : cette fille torturée, cheveux gras, yeux
rendus protubérants par les cernes et l’angoisse, c’est elle ! Elle parle
souvent de sa sociopathie (comme je la comprends… ou plutôt, comme elle me comprend !), de son
utérus ou de ses problèmes capillaires.
Bref, je l’adore.
Elle vient de sortir un livre : Adulthood is a myth.
Elle
débute dans le milieu de l’illustration (elle est toujours étudiante) et son
portfolio n’est pas encore très épais mais j’adore déjà. C’est très différent
de ses comics (!) et c’est là qu’elle rejoint ma réflexion sur l’image du
féminin dans notre culture : c’est rétro en diable, on est plus
proche d’Yvan Bilibine que de nos
mangakas modernes, un petit quelque chose de pudique et distingué, ciselé, en
dentelle. On est bien dans l'éternel féminin, en moins tapageur, avec un usage moins violent de la couleur. Une délicatesse de porcelaine !
Les femmes sont nues ou bien vêtues de simplicité. Fragile, au goût de tisane…
SOURCES
Son blog illu : sarahandersenart.tumblr.com
Son portfolio : www.sarahandersenart.com
Son tumblr comics : sarahcandersen.com
Sur Behance : www.behance.net/SarahAndersen
Sur GoComics : www.gocomics.com/sarahs-scribbles
Embauchez-la sur Patreon : www.patreon.com/SarahsScribbles
J’espère que vous avez aimé la ballade. Moi je le
préfère comme ça l’éternel féminin unique : nombreux, divers et changeant.
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