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Misandrie

Eh ben oui, comme la misogynie, la haine des femmes et la misanthropie, la haine de l’Homme. La misandrie, la haine de l’homme. La haine est un mot un peu fort mais notre langue est ainsi faite qu’entre aimer et haïr, il n’y a que des mots branlants, type désamour ou détestation. Mettons aversion.

Fiat Lux

Sur l’écran de Graindorge, en allumant l’ordi ce matin, il y avait ça. Je vous laisse prendre l’ampleur de notre désaccord. Il a tendance à croire que je cherche de nouveaux maris pas trop chiants. J’ai tendance à penser qu’il cherche un mouchoir jetable. Je bondis à chaque ligne bien sûr, mais nous ne devons pas nous disputer. Alors je mets ça là, parce que ça fait largement partie du débat. Je lui ai juste demandé d’éclaircir quelques points et d’expliquer son titre, l’impression d’être dans l’ombre ? Il répète souvent qu’il ne veut pas avoir à hurler avec la meute (il parle de vous messieurs). Il confirme. Fiat Lux Je ne suis pas qu’un libidineux concupiscent, mais aussi un être de sentiments… si, si. D’où cette petite mise au point. Quand Volu s’est réveillée, faisant trembler la terre autour d’elle, tel le Bouffe-Monde affamé, je me suis dit qu’il ne fallait pas prendre la bête à rebrousse-poil, d’autant que je suis...

Habeas corpus

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Claire Wendling Une note qui a patienté avant d’arriver là (le responsable sait pourquoi !), date de création : samedi 18 août. Les lignes ont tellement bougé (tu finiras cul et chemise / dans ton flirt / avec la criiiiise), aujourd’hui je peux dire que cette rencontre avec toi a été déterminante. Je ne suis pas une croqueuse d’hommes. J’ai multiplié par deux le nombre de mes partenaires sexuels au cours de ces six dernières années de mariage, dans le cadre de l’échangisme. C’était presque une première, qui m’a convaincue qu’il y en aurait d’autres.

La scène du bain

Ceux qui me connaissent un peu le savent : je suis très aquatique. J’adore l’eau, son bruit, son goût, ses transformations, son comportement. Je suis parfois potomane. Des envies d’eau. Certains l’aiment en petite quantité (voire uniquement glacée) dans du whisky. Moi je l’aime par 200 litres dans une baignoire . Et c’est en écrivant ma bouse, là, que j’ai compris à quel point… L’écriture de ce livre a été quasi automatique. Je ne me suis pas posée de questions, ça faisait 15 ans que j’en rôdais la narration, vi. Et quand j’ai eu fini, j’ai relu. Il y a une scène qui revient très souvent, à mon étonnement curieux : la scène du bain.

Courrier du Q

Je suppose que cette envie d’être désirée, qui me pousse vers les hommes que j’ai séduit, c’est ça. J’ai envie qu’on me veuille. Je ne cherche pas à conquérir. J’ai remarqué, aussi, qu’il y avait moins d’électricité dans ses mains, puisqu’il m’a, il ne peut plus vraiment me vouloir. Plus aussi souvent aussi fort. Il n’a plus la même timidité de me plaire, la même surprise de découvrir mon corps, de me voir découvrir le sien, ni l’angoisse de me voir repartir, après. Nous avons accédé (oui, accédé, parce que c’est quand même le panard) à une autre forme de sexualité, familiale, familière et infiniment intime. Si on y trouve une sensualité rôdée et confortable, nous éprouvons tous deux le besoin de continuer à séduire, de découvrir toute chose qu’on ne peut pas rencontrer en restant chez soi… Je me fais, à chaque fois que je peux, l’ambassadrice de l’exogamie…

Don't do stupid things with stupid people

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  J’ai choisi de me faire graver cette affirmation à la truelle (ça devrait laisser des marques suffisamment cuisantes), au bas des reins et au goudron (pour que ça colle bien). Ma lubricité m’a amenée sur un nombre heureusement restreints d’écueils (dont un à qui je dois cette phrase, merci ne serait-ce que pour ça) pour lesquels je m’attache désormais à tirer des conclusions. La première est donc celle-là. Je ne vais pas être la femme à tout le monde parce que dans le tas, y a des cons, et en plus grand nombre encore, des personnes avec qui ça va pas le faire… Chuis pas encore assez accro pour perdre la tête. Voyez que j’avance ?

75 fois sur 100

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Nous nous sommes rendu compte, pouf, que parmi les hommes que je fréquente, collègues, amis, connaissances, voire simples passants… j’envisage des relations sexuelles avec 75% d’entre eux. J’ai envie de baiser. Je me suis demandée si j’étais nymphomane (je me le demande depuis longtemps), sauf qu’a priori, c’est incompatible avec ma grande capacité à m’extraire des orgasmes et le bonheur que j’y trouve. Je reste persuadée, et c’est le mot que j’utilise le plus souvent, d’avoir une sexualité contrariée. Je suis un moineau avec un appétit d’ogre. Les autres moineaux se moquent de moi en me disant que c’est pas sérieux et que c’est une atteinte au code des moineaux. Ptites bites ! Bref, j’ai aussi choisi de ne pas être un aigle. J’aime trop la douceur des feuillages. J’aime quand le vent n’est pas trop fort. J’aime me dire que je ne suis pas un prédateur, une chose inquiétante. J’aime que ma vie soit paisible. Graindorge pense que je devrais étoffer les 25...

Nymphomane

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NYMPHOMANE (Du grec nymphae : nymphe et mania : folie) [Note De La Volu : ajoutons ici qu’on m’a appris que nymphea signifiait « jeune fille », et que c’est également le nom que l’on donne à nos petites lèvres, zone érogène s’il en est.] La nymphomanie est un appétit sexuel féminin insatiable. On la nommait aussi « andromanie », « arrhénothigmophilie », « clitoromanie » coïtomimia, « fureur utérine », libido insatiata, « lagnopérissie », « paeunomanie », « hyperphilie ». La nymphomanie a ses mythes : nombreuses sont les sirènes, les nixes, les lorelei qui attirent les malheureux voyageurs pour les faire disparaître. Les femmes qui en sont atteintes ne peuvent se détacher de cette idée, devenant esclave de leur désir. Hélas, ce désir est condamné à demeurer inassouvi : les nymphomanes sont souvent frigides. La volupté, l’orgasme est toujours en attente e...

Équi-libre

Le cul, c’est un truc de ouf. On n’est pas deux à le faire, à le voir de la même façon, zêtes d’accord ? On a nos vanités, nos egos, nos exigences. Nos principes, ce qu’on refuse, ce qu’on accepte. Étant donné la diversité des mœurs chez mes contemporains, toute idée de norme me fait rire paisiblement. Mon attitude, comme en toute chose, est la tolérance (je vous invite à vérifier la notion de souplesse qui habite ce mot dans un dictionnaire). Nos corps ont besoin de sexe. Nous en avons tous besoin. Les personnes que je rencontre qui ne ressemblent pas à « tout le monde » et qui souffrent de ne pas fréquenter de partenaires sexuels, me touchent terriblement. Je sais comme la chair peut mordre l’esprit, et réciproquement.

Le Fou ou Mat

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Le Fou, première ou dernière arcane majeure, Tarot Oswald Wirth. Quand je veux vraiment bien enfoncer le clou (et parce que j’adore les images, hérétique que je suis), je sors une lame de mon jeu de tarot. Ça me gaverais de faire plus compliqué, mais je précise que ceux qui font ça dans les règles de l’art en tirent au moins 4, 5, 6… Graindorge au tirage, après une longue discussion sur l’opportunité de prendre la carte qui se caractérise, dressée au-dessus les autres, en se présentant sur un pli des draps sur lequel j’ai étalé les cartes, pour décider de ne pas la prendre. C’est sa façon de se foutre de ma gueule, et de se donner une contenance, pris en flagrant délit d’action irrationnelle. Je précise qu'au cours de mois précédent, j'ai tiré L'Etoile , puis la Papesse , qui, j'imagine, auraient pu m'inciter à quelques prudences. Le Mat, le Fou , la seule carte qui n’a pas d’ordre, celle qui a donné naissance au Joker ou à l’Excuse de nos ...