Sarah Bernhardt (dernière)
Peinture de Marie Besson, 1886 Il paraît que j’ai un don pour le drame… mais c’est pas moi, c’est Sarah ! Entre nous, l’affaire se finira mal pour tout le monde, et Sarah n’y a pas échappé. Reprenons donc où nous nous sommes arrêtés dans le cours de la vie de cette actrice et femme hors du commun, affamée d’amour, et blessée jusqu’à l’os : alors qu’elle atteint ses buts, la maladie fait mine de vouloir briser ses élans. Même là, elle vaincra, finissant quasiment octogénaire ! Atteinte d’une tuberculose osseuse, la maladie s’aggrave en 1887 , alors qu’elle doit sauter chaque soir d’un balcon pour les besoins d’une scène de La Tosca , se recevant sur les genoux. Treize ans plus tard, suite à un accident au cours d’un duel pour Le Procès de Jeanne d’Arc , sa blessure est plâtrée mais vire à la gangrène, ce dont on ne s’apercevra que trop tard. Elle en supportera la douleur sans jamais cesser de travailler, jouer, séduir...