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Tisser fin, en partant du féminisme communautaire – Julieta Paredes

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On continue notre bonhomme de chemin, avec une nouvelle lecture et la vision profondément désirable que Julieta Paredes développe dans ce petit ouvrage paru en 2010 sous le titre Hilando fino : desde el feminismo comunitario (que vous pouvez trouver ici dans sa langue d’origine) . Ci-dessous : les pdf du texte découpé en chapitres, ainsi que son audio et quelques extraits. Bonne lecture !

Vivian Maier, femme trouvée

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    < Autoportrait, non daté.  C’est une histoire incroyable, l’histoire d’une femme qui a pris des dizaines de photos chaque jour pendant des dizaines d’années, morte au moment même, à quelques mois près, où un documentariste découvre son travail tout à fait par hasard, dans une salle des ventes qui bradait sa vie. Cette femme, c’est Vivian Maier, aujourd’hui photographe de rue renommée, mais qui n’a même pas eu l’occasion de voir la grande majorité de ses propres photos. Et qui n’avait jamais choisi de les rendre publiques. Un article-fleuve qui s'apprécie en suivant les liens, en cherchant les sources et en cliquant partout où ça peut cliquer.  

Rhapsodie Hongroise n°2 – Franz Liszt

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Il y a du nouveau dans la vie de Volu… Une grosse rivière en crue qui charrie des mots, des sons, des idées ramassés sur des territoires jamais explorés de moi. Aujourd’hui on fait (encore) une pause dans mes lectures sociologiques pour se laisser tenter par 8 minutes de folie joyeuse, avec la Rhapsodie Hongroise n°2 de Franz Liszt , une bonne occasion de dépoussiérer des vieux trucs. Oui, on va parler de musique classique, cet énorme morceau d’humanité qui accompagne nos vies sans que l’on s’en rende vraiment compte. Comme à peu près tout le monde, je m’y suis rarement intéressé, c’est trop étrange, différent, hermétique. On va y entrer par le côté ludique, le familier. Pour commencer, on peut se pencher sur l’amusant Point Culture de LinksTheSun puis aborder les œuvres les unes après les autres, parmi celles qui nous parlent et nous plaisent, même si on n’y connait rien.  

La colonialité du genre - María Lugones

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Une de mes premières lectures – avant même Françoise Vergès mais ça m’a paru pertinent de présenter les textes dans cet ordre – a été la découverte des théories de María Lugones . Le continent sud-américain a été la source d’une intense pensée sur la colonialisation, la racialisation et le féminisme, il sera ici notamment question d’ Aníbal Quijano , qui a développé la notion de colonialité du pouvoir, que nous avons vue la semaine dernière .

La colonialité du pouvoir - Aníbal Quijano

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Quand j’ai commencé à ouvrir des bouquins – sur les conseils de mon sociologue préféré – je suis tombé dès le départ sur les travaux de penseurs et penseuses sud-américain·es, qui ont été très acti·ves sur la question du féminisme, de la colonisation et du système capitaliste. En fait, il n’a pas fallu longtemps pour que mes questions sur le féminisme ne m’amènent sur le terrain de la colonisation. La manière dont la société occidentale traite la question du genre a tout à voir avec la manière dont elle traite la question de la race, qu’elle a élaboré à l’occasion de la colonisation et la mise en sujétion, à des degrés variés, tout ce qui n’était pas blanc. Aujourd’hui, on va parler de colonialité du pouvoir.

Le Guide du Voyageur Galactique - Douglas Adams

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Le sachiez-tu ? Le 25 mai, c’est le jour de la Serviette. Pourquoi la serviette ? Pourquoi le 25 mai ? Et pourquoi ne dois-t-on pas paniquer ? La réponse c’est « parce que Douglas Adams ». Mettre de l’ordre dans cet article a été une longue épreuve (mon goût de l’exhaustivité me perdra), ce qui fait que quand il sort, nous ne sommes plus du tout le 25 mai, j’en suis fort contrite mais c’est la vie.

Un féminisme décolonial - Françoise Vergès (2019)

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  < Source : Manifesto XXI    Première lecture…  Avant de commencer, je souhaite préciser une chose : je vais partager des textes avec lesquels je ne suis pas forcément en accord, et j’essaierai de dire sur quels points… en fait, je vais surtout les faire parler entre eux, dans la mesure où ils se parlent, littéralement. Ils se citent entre eux, ils se répondent, ils débattent ensemble. Je ne prends pas position particulièrement parce que je n’ai pas du tout les outils pour ça, je commence tout juste ma réflexion. Mon intention est surtout de rendre ces textes disponibles ici, et de montrer les étapes de ma réflexion.  

Le Dust Bowl, Dorothea Lange et Sanora Babb

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< Dorothea Lange / Farm Security Administration Comme l’écriture des articles à venir sur mon incursion en sociologie prend plus de temps que prévu, j’avais envie de vous partager une découverte documentaire faite   l’an dernier. Un triple découverte en fait : celle de la catastrophe naturelle que l’on a appelée le «  Dust Bowl  », une longue (10 ans) série de tempêtes de poussière qui ont ravagé une région à cheval sur l'Oklahoma, le Kansas et le Texas dans les années 1930, et celles du travail de la photographe Dorothea Lange et de l’autrice Sanora Babb , qui l’ont documentée.  

Du cœur à l'ouvrage

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Girls reading, 1939, par Dorothea Lange On trouve de tout sur ce blog : des histoires, du militantisme féministe, du cul, mes errances spirituelles, des recettes de cuisine, de la musique, de la littérature… Et s’il est assez silencieux depuis quelques temps (années), c’est parce que j’ai manqué de temps pour lire, pour penser, pour méditer, pour prendre soin de moi, pour m’intéresser à des trucs, pour me cultiver. Pour écrire. Tu connais le coupable : l’impérieuse nécessité de gagner de l’argent pour vivre. Si tu me suis depuis que ce blog existe (2006), tu sais qu’en chemin je me suis mariée, j’ai eu une (merveilleuse) enfant (Chicorée), j’ai divorcé, je suis tombée malade, j’ai traversé une longue, épouvantable dépression et j’ai beaucoup, beaucoup trop travaillé. Oui, je résume vite, j’ai pas vraiment envie de revenir sur tout ça, l’essentiel étant que j’ai pas eu le temps. Je répète souvent que le temps est le plus beau des luxes et une condition indispensable à la création, je s