Ça creuse d’être creusée. Pis, globalement, j’ai tout le temps faim. Alors, à 2 heures du mat’, quand il m’a rendu les abdos et autres muscles utiles aussi fermes qu’il m’a attendri la chair du derrière (et du devant), je ne vous parle pas de la fringale qui m’assaille. D’habitude, je ramène sur la table de nuit tout ce qui m’est tombé sous la main en ouvrant placards et frigo. Cette fois, il fallait au moins la table de la cuisine. Je mets une casserole sur le feu, j’y vide une bouteille de lait. Je vais au plus rapide et satisfaisant, c’est-à-dire que je fais l’impasse sur le Chocolat Royal (deux rangées de chocolat à cuire par personne, plus une pour la casserole, à faire fondre dans le lait, ajoutez un sachet de sucre vanillé), et même sur le Van Houten, pour déverser même pas honteusement 5 cuillers de Grokouik au fond d’une large tasse. J’empoigne la brioche, ce qu’il reste de chocolat, le nutella, de la compote. J’hésite devant le pâté en croûte. Non, c’est pas ...