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Affichage des articles du avril, 2014

Moins + plus = égalité

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Wouah, ça m’a arraché la gueule (rapport que les nouvelles ne sont pas bonnes et que faire des pourcentages, tu vois, ça me parait moins fun que me tirer une balle dans le pied), mais je l’ai fait. Je l'ai fait très sérieusement, je sais que ça ne l'est pas vraiment, mais je pense quand même que si, quelque part. J'ai utilisé ce tableau,  que nous a pondu l’INSEE  (qui nous offre ce superbe axiome : "Plus il y a d'enfants dans le ménage,  plus le partage des tâches reste inégal "... comment peut-on rester plus inégal ? ) pour réaliser quelques supputations statistiques... Ce tableau, je l’ai rencontré  ici , au détour d’un article des plus intéressants, dont l'auteur est le même sociologue dont je vous ai confié une réflexion,  hier , sur ses blogs Une Heure de peine (qui valent bien le détour et qui se retrouvent dans mes liens, pour sa... peine).

Oppression

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J’entends souvent dire que les hommes seraient oppressés, eux aussi, par le système patriarcal ; ça m’a toujours fait marrer, je sentais bien la malhonnêteté intellectuelle là-dessous, mais j’ai jamais creusé. Il y a un gars, un sociologue,  qui l’a fait pour moi, d’une manière simple, bien imagée . Je vous en mets un bout, mais franchement, il faut le lire en entier, j’ai eu un mal de chien à sélectionner cet extrait… Cet homme, un matin, se plaint de devoir se raser tous les jours. La faute à la société, et aussi un peu aux femmes. La sienne, à côté dans la salle-de-bain (j’imagine), lui rétorque : « Arrête de te plaindre, toi, tu n’es pas oppressé ».

Gravity - Alfonso Cuaron (2013)

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Voilà, je me suis fait mon idée. Vous vous demandiez si le film  Gravity , d’Alfonso Cuaron, sorti en 2013, pouvait être considéré comme « féministe », ou à tout le moins « progressiste » dans sa forme ? Je dirais qu’il en a bien les prétentions, mais qu’à moins de ne rester à un niveau de lecture quasi quantique (une looooongue variation autours du vide, qui se finit par une naissance), le résultat est décevant. Résumer revient à détailler : l’épaisseur de l’intrigue est à l’image de l’air qui nous entoure, rare. Il n’y a que deux personnages (et un 0 au  Bechdel Test ) qui nous sont très sommairement présentés car terriblement vides et leur mission reste au niveau de la survie pure et simple. Alerte femme à la dérive.  Ryan Stone, experte en ingénierie médicale à l’équilibre psychologique instable depuis la mort bêtement accidentelle de sa fille de 4 ans, se retrouve missionnée après seulement 6 mois d’entraînement et...

Sommes

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« Nous sommes ce que nous mangeons. » Hippocrate « Nous sommes ce que nous faisons à répétition. » Aristote « Nous sommes ce que nous avons pensé. » Bouddha

Le Prétexte et l'Alibi

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[Cliquez sur les images pour suivre la saga des campagnes ERAM]

Le Karma c’est quoi ? (feat. Jésus & Bouddha)

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KARMA   n.m Concept des religions de l’Inde. Terme sanskrit désignant les actions passés, présentes et à venir d’un individu, et qui s’inscrivent dans un cycle des causes et des conséquences, susceptibles de se répercuter dans cette vie et les suivantes.

Inception - Christopher Nolan (2010) / Déroulement - Dénouement

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[L'introduction] [Le déroulement] On peut se demander si j’ai aimé ce film… Ma foi, j’ai pu le regarder trois fois de suite sur une semaine sans avoir l’impression de m’infliger quelque chose de totalement insurmontable… ça n’aurait probablement pas été le cas pour les Batman dont Nolan nous a gratifié récemment. Il cherche la Grande Complication, alors je cherche la Grande Explication. Je mets mes doigts partout, d’autant que le pari du film est intellectuel, j’ai envie de dire qu’il est permis de gratter. J’ai poussé le décorticage, jusqu’à prendre note de chaque scène… J’en obtiens près de 350. Un rythme soutenu, j’avoue avoir eu quelques fois du mal à discerner les plans des scènes, tellement ça palpite.

Inception - Christopher Nolan (2010) / Déroulement

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  [L'introduction) LE DEROULEMENT La mission de Cobb nous est brièvement expliquée, dans un parfait anglais de natif chinois : il doit faire germer dans la tête de Fisher, le concurrent de Saito, la volonté de démanteler l’entreprise familiale. Cela lui permettra de retrouver ses enfants. Ces 20 minutes de fumage neuronal s’achèvent, pour passer à une eau qui vous sera plus familière. Le déroulement se tient en 3 parties : 1) La constitution de l’équipe.   2) La mise en place du plan.   3) La mise en œuvre du plan, elle-même découpée en trois étapes, trois rêves. 1) La constitution de l’équipe pour assurer le casse Un classique du genre : il me semble avoir vu les mêmes scènes dans  Ocean’s Eleven , et d’autres : COBB’S FOUR   - On nous présente les personnages les uns après les autres dans leur contexte « naturel  » : Eames dans un casino, Ariane dans son école d’architecture, Yusuf da...

Inception - Christopher Nolan (2010) / Introduction

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Dans son film  Inception , sorti en 2010, Christopher Nolan a cherché la Grande Complication. Film à grand spectacle, intrigue enchevêtrée, casting qui se la raconte (Di Caprio et Ellen Page dans les rôles principaux), thèmes du rêve et de l’espionnage industriel… de la toute première scène jusqu’au plan final, le spectateur ne sait pas où donner de la tête. Voilà  sa page Wiki . Je pars du principe que vous avez vu le film, ou que vous ne comptez pas le voir… Dans les cas contraires, lire cet article vous gâchera probablement votre découverte. Vous êtes prévenus ! C’est d’ailleurs sous ce fallacieux prétexte, ne pas gâcher la découverte, que les critiques du film se  font  quasiment   unanimement  précautionneuses  et  timides  quand elles ne sont pas  élogieuses . Car cette Grande Complication passe pour du génie, ce qui me semble un peu exagéré. Je précise que je me consacre uniquement au scénario, ma...

Apollon et Daphné

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Apollon et Daphné Antonio del Pollaiuolo (1432-1498)   1470-1480   28 x 19 cm, huile sur bois

Sortir les couteaux

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" Il y a un moment où il faut sortir les couteaux. C’est juste un fait. Purement technique. Il est hors de question que l’oppresseur aille comprendre de lui-même qu’il opprime, puisque ça ne le fait pas souffrir : mettez-vous à sa place.   Ce n’est pas son chemin. Le lui expliquer est sans utilité. L’oppresseur n’entend pas ce que dit son opprimé comme langage mais comme un bruit. C’est la définition de l’oppression [....]   L’oppresseur qui fait le louable effort d’écouter (libéral intellectuel) n’entend pas mieux. Car même lorsque les mots sont communs, les connotations sont radicalement différentes.   C’est ainsi que de nombreux mots ont pour l’oppresseur une connotation-jouissance, et pour l’opprimé une connotation-souffrance.   Ou : divertissement-corvée.   Ou loisir-travail. Etc.   Aller donc communiquer sur ces bases."