Le privé, c’est politique , je faisais ce genre de constat dans un billet sur les statistiques concernant les « ménages » (oh le beau mot) français. C’est au sein de chaque couple que se perpétuent les valeurs du patriarcat. Se libérer, c’est une affaire personnelle, qui commence dans sa tête. C’est après que ça devient compliqué, parce que si tu es en lutte dans ta vie privée, c’est-à-dire avec tes proches, ta famille, tes amours, ça devient une guerre civile. C’est le petit goût amer de la liberté, quand on se rend compte que même avec beaucoup de prudence et de volonté, on se retrouve toujours coincée. Comme j’étais emmerdée ce matin de ne pas trouver de café dans ses placards, je me suis demandée d’où venais cette propension que j’ai à penser à tout ce qui concerne tout le monde (typiquement, le café) et lui à ne penser à rien d’autre qu’à lui (oui, j’ai l’air piquée, je suis piquée). J’exagère dans les deux sens bien sûr, je ne pense pas à tout et lui ne pen...