L'amour face à face
À quatre pattes, je lui tourne le dos. Alors il voit le violon de mes formes, et moi, le drap sur lequel je bave et que je froisse. Il peut empogner mes hanches, pétrir mes fesses, atteindre mes seins en glissant ses mains le long de mes flancs, de mon ventre, me tirer les cheveux. À un moment donné, la main qui repose sur mes fesses laissera certainement un de ses doigts glisser dans ma rondelle. L’appui est stable, mais l’ensemble à une nette tendance à s’affaisser. Sur le ventre, je lui tourne le dos. Il prend appui sur ses bras pour se décoller de moi, ou s’allonge sur mon dos. Son pubis tape sur mes fesses, ses couilles sur mes grandes lèvres. J’embue l’oreiller, je le mords s’il le faut. À chaque coup de reins, je remonte un peu plus vers le mur. Il peut m’ensarcophager, m’envelopper, me contraindre. En cuiller, je lui tourne le dos. Il ne voit que mon cou, son nez dans ma nuque et mes cheveux. Son souffle bruisse dans mes oreilles, il est au plus près de moi, pas un ...